Nicolas Hulot
Combien de catastrophes avant d’agir ?
L’idée de ce livre-manifeste est née d’une conviction simple : l’environnement n’a toujours pas, dans la vie politique française, la place qu’il devrait avoir, ni chez les responsables politiques, ni chez les citoyens-consommateurs. C’est pourquoi ce Manifeste s’adresse autant aux uns qu’aux autres, pour les interpeller fermement sur la place et les orientations qu’ils donneront – ou non – à une politique de l’environnement. Les idées ne manquent pas, comme le montrent les dix chapitres consacrés aux urgences d’aujourd’hui.
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Allons voir plus loin, veux-tu ?
Il y a quatre personnages, très différents. Christine, qui dirige une agence de voyages, se sent épuisée sans raison. Tout devait lui sourire pourtant. A cinquante ans, elle s'est organisée une existence active et libre. mais, sans qu'elle ait jamais osé se l'avouer, la peur de vieillir la mine. Paul, le paysan, un homme sensible et doux, n'a jamais pu s'arracher à la famille, de brutes dans laquelle il est né. Solange, guichetière à la SNCF, en veut au monde entier et d'abord à elle-même. D'où vient cette hargne qui l'habite ? Luc, à force de se battre pour sauver son couple du désastre, est au bout du rouleau, psychologiquement et matériellement. Il n'y a pas de liens entre ces deux femme et ces deux hommes, sauf de brèves rencontres de hasard. mais, tous les quatre vont vivre, dans des circonstances imprévues, ces moments où l'ont est brusquement mis en face de soi-même et où l'ont prend conscience des impasses où l'on s'est engagé.
Le temps d’un royaume
Rose Vincent fait surgir tout un monde pittoresque, fonctionnaires, marchands, princes, ci-payes, paysans. Elle ressuscite la vie de l’époque, haute en couleur, riche en intrigues… un roman attachant et distrayant.
Vive la 6e République
Nos démocraties souffrent de nouvelles maladies. Comme celles que l’on contracte à l’hôpital, elles viennent de l’intérieur, du jeu démocratique lui-même. Le populisme est ainsi un dérèglement de certains de nos systèmes politiques qui ne savent pas répondre à la globalisation. Ils n’en meurent pas tous mais tous sont atteints. En France plus qu’ailleurs. Décolonisation violente, perversion médiatique, « sondagisme » aigu, autant de travers qui abîment la politique et renvoient à l’épuisement de la Ve république. Notre régime, loin de réduire cette crise, l’aggrave. Loin de développer la démocratie, il l’entrave. Notre constitution, jadis utile, ne remplit plus sa fonction. Entre cohabitation délétère et présidentialisme monarchiste, les Français ne s’y retrouvent plus. Il faut mettre un terme à cette confusion. La solution n’est pas américaine mais européenne. Au régime présidentiel ici voué à l’échec il faut préférer le modèle européen des grandes démocraties parlementaires dirigées par le Premier ministre.
L’impossible défaite
Il avait tout pour gagner : un bilan respecté, une crédibilité reconnue, un adversaire affaibli. En soixante jours de campagne électorale, Lionel Jospin a pourtant tout perdu. Et son échec a provoqué le plus grand séisme politique et institutionnel de la Cinquième République. Que s’est-il passé ? L’impossible défaite est d’abord le récit d’une aventure électorale ratée, vécue de l’intérieur au plus près de ses animateurs. Denis Pingaud a eu un accès privilégié au cœur des réunions et des décisions qui, de juin 2001 à avril 2002, ont conduit à cette défaite historique. L’impossible défaite est aussi l’analyse d’une responsabilité. Celle d’une gauche de gouvernement qui n’a pas compris que la fracture sociale, la vraie, oppose désormais la France d’en haut à la France d’en bas.

