Paul Burrell
Confidences royales
Le 31 août 1997, Paul Burrell est dépêché de Londres à Paris. Son ultime mission : dépouiller Diana de ses vêtements ensanglantés, la revêtir d’une tenue digne de son rang, maquiller le visage de celle dont il était le majordome, le confident et l’ami depuis plus de dix ans. Quelques mois avant le drame, celle–ci lui avait donné une lettre, dans laquelle elle exprimait des craintes fondées : « [Quelqu’un] projette de me causer un accident de voiture : une panne de freins, qui provoquerait un terrible traumatisme crânien, afin de laisser le champ libre à Charles pour se remarier. J’ai été battue, blessée et torturée psychologiquement pendant quinze ans. Mais je n’éprouve pas de haine. Je ne me rendrai jamais. » Ce document exclusif, qui jette un éclairage neuf sur les circonstances exactes de la mort de la princesse de Galles, n’est que l’un des innombrables secrets dont Paul Burrell fut le dépositaire. C’est à lui qu’elle confiait ses bonheurs et ses chagrins, c’est lui qu’elle chargeait des messages les plus confidentiels. C’est lui qui ramassait les morceaux de vaisselle brisée qui jonchaient le sol de la salle à manger à Kensington Palace, quand l’héritier du trône daignait rendre visite à son épouse.