Emile Peynaud
Connaissance et travail du vin
Cet ouvrage, qui est depuis plus de trente ans une référence dans le domaine, est un véritable précis d’oenologie pratique, qui aborde tous les aspects de la science du vin : l’élaboration, l’élevage, la conservation, etc. Il constitue un ouvrage de référence pour tous les professionnels du vin confrontés à des questions pratiques, et un manuel d’apprentissage des pratiques oenologiques pour les étudiants. Outre l’actualisation de la partie sur les levures, cette nouvelle édition propose des outils de diagnostic des différents type de vin.
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Le bel avenir
Si quelqu’un avait un « bel avenir», c’était bien Régis Crozet. Tout lui paraissait promis quoi qu’il entreprenne. On le savait gagneur, on le voyait gagnant. II se voyait ministre. Le Bel Avenir raconte ce qu’il en est advenu. Il le raconte en plongeant loin en arrière dans la famille Crozet et quelques autres, c’est-à-dire la France profonde de ces dernières décennies. Le Bel Avenir marque le grand retour au roman de l’auteur de L’Etat sauvage. Avec la même puissance, la même force d’observation, la même connaissance de notre temps et de ses moeurs, il dresse le portrait d’une société où les allées du pouvoir croisent souvent celles des affaires, où la bourgeoisie la mieux établie enfonce ses vraies racines dans le pays profond des loups et des paysans. Nul mieux que Georges Conchon ne pouvait écrire ce grand roman à la Balzac, mouvementé et dru, mené tambour battant jusqu’au dénouement imprévisible loin de France d’une histoire commencée par l’énigme d’un assassinat au coeur de la Corrèze.
Apollonie, reine au coeur du monde
Ecrit à partir des souvenirs d’Henri Jurquet et de ses carnets, ce récit (paru en 1984) témoigne avec pudeur et vérité du quotidien de la France rurale à son crépuscule, et notamment du rôle des veuves de 1914-1918, à travers la vie d’un hameau de l’Aveyron au début du XXe siècle. Femme multiple et souveraine, Apollonie appartenait à cette société économe, dure avec elle-même, mais riche de connaissances et soucieuse d’avenir. Ses mains, marquées par le jardin, l’eau, le feu, les outils, pétrissaient le pain, caressaient l’enfant, maniaient avec douceur et respect le maigre argent du minuscule royaume sur lequel elle régnait… Elle rendit à ses morts les services nécessaires et quitta son monde en ordre. Elle apprit à son petit-fils, orphelin, à tenir les bœufs, à faucher l’herbe, à planter droit, savoirs inutiles puisque, de la naissance d’Apollonie à sa mort, le vieux monde acheva de basculer.
Iphigénie
Iphigénie est innocente et vertueuse; mais c’est elle que son père doit sacrifier. Elle incarne la douceur et la tendresse; mais c’est elle qui est au centre du déchaînement des fureurs familiales. Elle exalte le dévouement et l’abnégation jusqu’au sublime, mais elle subit les lâchetés. Tels sont les tragiques paradoxes d’Iphigénie, où l’oracle divin ne semble rien d’autre que le révélateur des passions des hommes.