Haroun Tazieff
Cratères en feu
Dans ce texte, désormais classique, le lecteur trouvera les observations d’Haroun Tazieff relatives à quelques volcans de l’Italie insulaire, d’Afrique ou de Java. Chacune des expéditions du célèbre volcanologue à l’un de ces » cratères en feu » fait l’objet d’un récit plein de vie. Les épisodes pittoresques et familiers, qui ont marqué tant d’expéditions anciennes, alternent avec l’explication rigoureuse des manifestations d’une nature inquiétante et fascinante. Nous assistons à la naissance d’un volcan. Le thème fondamental de la réflexion du chercheur est constamment sous-jacent dans ces pages : prévoir les éruptions et, pour cela, » développer les recherches volcanologiques, multiplier les observatoires et les réseaux de détection des signes prémonitoires d’éruption « .
Vous aimerez aussi
Ludovic Morateur ou le plus que parfait
Ludovic Morateur est maître horloger de profession et perfectionniste de nature. Dans sa vie privée il note sur 20 ses femmes préférées. Dans sa vie professionnelle, il réagit par une crise de simplicité contre la complexité de ces montres toutes fières de pouvoir plonger à 800 mètres sous l’eau mais inaptes à donner clairement l’heure. En dépit de certaines mésaventures sentimentales ce PDG épris de perfection aura à peu près tout réussi dans sa vie. Sauf sa mort. Calculée, elle aussi, pourtant, de façon à lui éviter décrépitude et cancer, elle interviendra à l’heure de son choix… mais quelques secondes trop tôt – des secondes qui lui eussent fait des années. A travers le personnage de Ludovic Morateur, ce « plus que parfait » sans cesse aux prises avec une toute-puissante Organisation qui détraque les chemins de fer comme les femmes, c’est tout notre univers en proie au délire perfectionniste de la machine que Pierre Daninos étudie ici. Son premier roman depuis vingt ans.
Dialogues des Carmélites
L’action débute en avril 1789. Blanche de la Force, une jeune aristocrate parisienne, annonce à son père son intention d’entrer au Carmel de Compiègne. La mère supérieure du couvent la reçoit et lui demande d’exposer les raisons qui la poussent à rejoindre cet ordre religieux. Devenue novice, Blanche va vivre les derniers jours de la congrégation mise à mal par la Révolution française. La troupe envahit le couvent, mais Blanche réussit à s’échapper. Les ordres religieux sont dissous et les religieuses condamnées à mort. Elles montent à l’échafaud en chantant le Salve Regina. Après bien des hésitations et des doutes sur sa raison d’être, Blanche les rejoint.
Le jeu de l’amour et du hasard
Peut-on épouser un inconnu ? Ce n'est pas l'avis de Silvia, promise à un certain Dorante qu'elle n'a jamais vu. Avant d'accepter ce mariage, elle décide donc de tester son prétendant sans se faire connaître : elle prendra l'identité et les attributs de sa servante Lisette, pendant que celle-ci se fera passer pour Silvia. Mais ce qui était une bonne idée se transforme en situation cocasse, puisque Dorante a lui aussi échangé les rôles avec son serviteur. L'entrevue des deux valets subitement élevés au rang de maîtres laisse présager de savoureuses répliques, mais pourra-t-elle changer la donne amoureuse de la pièce ? Rien n'est moins sûr, à moins que derrière les travestissements, l'amour ne finisse par reconnaître les siens… Comme souvent chez Marivaux, le jeu amoureux passe par un jeu de masques : le spectateur, lui, sait toujours qui est qui, mais la naissance du sentiment amoureux et ses multiples secrets n'en finissent pas de le surprendre et de le charmer.
Thérèse Desqueyroux
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.