- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Dans l’enfer des tournantes
Samira Bellil
Dans l’enfer des tournantes
Samira Bellil est une rescapée. Adolescente, elle a été victime de plusieurs viols collectifs que l’on nomme aujourd’hui des «tournantes». Rongée par la culpabilité et le dégoût, détruite par l’ostracisme de sa famille et les rumeurs dans son quartier, elle se réfugie dans la drogue et l’alcool. Son témoignage coup de poing dévoile la violence sexuelle qui s’est instituée et banalisée dans des cités et des banlieues où tout se réduit à des rapports de forces et de domination. Dans un tel environnement, la torture que subissent les filles est non seulement physique mais également morale : réputation brisée, honte et humiliation sont leur lot quotidien. Ce livre, qui intervient au terme d’une longue thérapie, est pour elle le moyen de laisser une trace de son histoire et de venir en aide à ses «frangines», victimes, comme elle, du pire des crimes. Pour briser la loi du silence.
Vous aimerez aussi
Les puissances de l’invisible – Tome I et II
Tome I et Tome II – Londres, 1963. Andrew Hale, distingué professeur dans un collège universitaire d'Oxford, reçoit un coup de téléphone codé. Une dizaine d'années après sa mise à la retraite anticipée pour services rendus au monde libre, il semble que les services secrets britanniques aient à nouveau besoin de ses services. Ce qui ne peut, hélas, signifier qu'une seule chose c quelqu'un – les communistes ? Les nationalistes arabes ? Les américains ? – cherche à reprendre contact avec les puissances occultes qui siègent sur le mont ararat. Andrew, un des rares survivants de la première expédition sur le mont en 1948, est chargé d'infiltrer l'opération et de la faire échouer. Mais sur l'échiquier du grand jeu, les espions deviennent vite des pions sacrifiables.
La maison assassinée
Au début du siècle, cinq personnes sont massacrées à coup de couteau dans une auberge de Haute-Provence. En 1920, un survivant croit découvrir les coupables, mais deux d’entre eux, un nouveau riche et le propriétaire d’un moulin a huile, sont assassinés à leur tour avant que Séraphin Monge ait pu accomplir sa vengeance. Le justicier Monge entreprend alors de démolir la maison maudite de fond en comble…
Un lecteur : « J’ai beaucoup aimé me plonger dans ce récit qui suinte l’odeur de la terre, celle qui vous glisse entre les doigts lorsqu’elle est sèche, celle pour laquelle, l’homme et la femme se dépassent parce qu’ils en tirent la nourriture, avec toute la dureté de la ruralité et le côté sauvage des paysages de la Haute Provence dans les environs de Forcalquier. Je n’écrirai aucun commentaire sur le mystère qui entoure l’arrivée de Sébastien Monge. »
Les âmes captives
Johnny et Clem sont fous amoureux. Un jour, ils quittent leur Angleterre pluvieuse et morose pour s’enfuir en Turquie et y couler des jours heureux. Ils vivent de petits boulots et se retrouvent vite mêlés à toutes sortes de trafics et mauvaises fréquentations, car l’amour et l’eau fraîche ne suffisent malheureusement pas. Pourchassé par des mafieux, le jeune couple tombe sur la Petite Utopie , un magnifique voilier, leur unique chance de survie. Ils seront par chance recueillis par Frank, le maître des lieux, un homme ténébreux, séduisant et charismatique, son épouse Alice, à la beauté botticellienne et aux yeux tristes, et leur petite fille de cinq ans, dite Smudge. Clem et Johnny sont immédiatement séduits par leur mode de vie si libre, ils voguent où bon leur semble, se nourrissent quand leur vient l’envie, jouent aux cartes en buvant d’enivrantes liqueurs, un véritable paradis sur mer pour les jeunes gens. Mais les apparences sont trompeuses, même dans un cadre aussi idyllique, et Johnny va rapidement se rendre compte que derrière la personnalité brillante et intense de Frank se cache un esprit malsain, celui d’un gourou torturé et dangereux, un psychopathe en cavale qui persécute son épouse qui boit trop, et n’est pas le père idéal et aimant qu’il semble être…
Elise ou la vraie vie
L’histoire se passe en France pendant la décennie de la guerre d’Algérie : Élise, jeune Bordelaise rêvant de « vraie vie », monte à Paris, trouve un travail dans une usine et y rencontre Arezki, un Algérien, dont elle s’éprend. Publié à une époque où monte la contestation, le roman a été remarqué par la justesse de sa description socioculturelle, notamment du monde ouvrier et des relations entre Français de métropole et d’Algérie. Situé pendant la guerre d’Algérie, il évoque leurs relations en France pendant une guerre non admise comme telle (les journaux, la radio, la télévision parlaient des « événements » d’Algérie), les tensions, la peur du FLN, les rafles. En combinant vie quotidienne et histoire d’amour, Claire Etcherelli révèle le climat de xénophobie dans la France de cette époque, visible dans tous les milieux. Le récit est en partie autobiographique, son auteur ayant été ouvrière.