Charles Dickens
David Copperfield
Lorsqu’en 1850, il publie David Copperfield, Charles Dickens offre à ses lecteurs son premier roman écrit à la première personne et, derrière le destin de son jeune héros, c’est aussi parfois le sien qu’on peut lire. Mais ce que racontent surtout les douloureuses premières années, le dur apprentissage de la vie dans une fabrique, puis la fuite et l’errance picaresque du jeune Copperfield, c’est l’histoire d’une formation, où le personnage se fait son propre biographe.
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Une étrange maladie de peau qui lui livre bataille depuis qu’il est né, la polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis l’enfance, et toutes les frustrations qui s’en suivent, Thierry n’a pas eu l’existence facile. Il a un don, cependant : le dessin. Mais quand il se retrouve élève dans un atelier, à dix-huit ans, un autre péril le menace : le cours est mixte. Diane, sa blondeur, sa beauté, ses jupes écossaises et ses attentions, voici une calamité nouvelle à quoi il n’est guère préparé … le plaisir doux-amer de l’amour mal partagé.
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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