Ibrahim Souss
De la paix en général et des palestiniens en particuliers
Il y a deux manières d’établir un dialogue avec un adversaire. La manière faible, qui consiste à « passer » sur les torts de l’autre. Et à se lamenter sur ses propres erreurs ; cette manière repose sur des bases mouvantes, susceptibles de s énoncer. La manière forte, qui demande courage et détermination, est la plus sûre pour faire reconnaître et appliquer le droit. Ibrahim Souss, dans cet essai, a opté pour la seconde solution.
Délégué général de Palestine en France, il est au cour de l’action diplomatique ; dans un conflit où demeurent tant de zones d’ambre, alors que se profile à l’horizon une conférence de paix entre tous les antagonistes, l’auteur donne ici les clefs indispensables pour en comprendre l’enjeu.
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François Bizot, membre de l’École française d’Extrême Orient, est fait prisonnier au Cambodge par les Khmers rouges, en 1971. Enchaîné, il passe trois mois dans un camp de maquisards. Chaque jour, il est interrogé par l’un des plus grands bourreaux du vingtième siècle, futur responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts, aujourd’hui jugé pour crimes contre l’humanité : Douch. Au moment de la chute de Phnom Penh, en 1975, François Bizot est désigné par les Khmers rouges comme l’interprète du Comité de sécurité militaire de la ville chargé des étrangers auprès des autorités françaises. Il est le témoin privilégié d’une des grandes tragédies dont certains intellectuels français ont été les complices. Pour la première fois, François Bizot raconte sa détention, décrit une révolution méconnue, démonte les mécanismes de l’épouvante et fait tomber le masque du bourreau monstre. Grâce à une écriture splendide et à un retour tragique sur son passé, l’auteur nous fait pénétrer au cœur du pays khmer, tout en nous dévoilant les terribles contradictions qui — dans les forêts du Cambodge comme ailleurs – habitent l’homme depuis toujours. (Ethnologue, François Bizot a été affecté depuis 1965 dans différents pays de la péninsule indochinoise, dont il étudie la religion. Directeur d’études à l’École pratique des hautes études, il est titulaire de la chaire de « Bouddhisme d’Asie du Sud-Est »)
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