Jill Mansell
Dingue de toi
Il y a des week-ends comme ça, où tout dérape. Les choses étaient pourtant bien organisées : le vendredi soir, j’enterrais ma vie de jeune fille avec les copines ; le lendemain, j’épousais Rob. Et nous devenions, avec l’approbation générale, un gentil petit ménage sans histoire. Sauf que le samedi, j’ai rompu. Du coup, furax, Rob m’a révélé ce que tout le quartier sait apparemment depuis vingt-deux ans : à savoir que mon père n’est pas mon vrai père. Forcément, ça fiche un coup. Et c’est ainsi que moi, Poppy, je me suis retrouvée à Londres.
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Tour à tour aventurier, communiste, résistant, visionnaire, romancier, ministre, André Malraux est une personnalité marquante de l’histoire du XXe siècle français. C’est cette vision protéiforme, unique et originale qui traverse Les Conquérants. Publié en 1928, ce livre dérouta la critique de l’époque, à la fois essai, récit de voyage, reportage, roman ou document historique. Divisé en trois parties, « Les approches », « Puissances » et « L’homme », il retrace la vie, en pleine révolution chinoise, de Garine et Borodine, aventuriers visant à l’émancipation du peuple chinois.
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.