Jeff Kinney
Double peine : Journal d’un dégonflé
Quelle pression sur les épaules de Greg ! Sa mère a décidé qu’il devait développer sa créativité et penser à son avenir… Terminé, les jeux vidéo et le pop-corn devant la télé avec les copains. Elle ne le lâchera pas. Heureusement, Halloween approche et Greg a une super idée : il va faire un film d’horreur avec son copain Robert. Sa mère cessera-t-elle de le harceler ? Rien n’est moins sûr, et ce film pourrait bien être la source de nouveaux ennuis.
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L’école des pères
Avec les enfants grandissent leurs problèmes que l’adolescence rend aigus et dont la solution, faute de consensus, varie de maison en maison. Quelle indépendance, quelles études encourager ? Que reste-t-il de valeurs à transmettre ? Comment accueillir les premières amours ? Et quand ils seront partis, ces enfants, devenus adultes et vivant au loin des vies différentes, que pourra-t-il encore, Abel, que pourra-t-il pour eux ? Bien que L’École des pères ne relève aucunement de l’autobiographie, Hervé Bazin qui a sept enfants, onze petits-enfants, sait ce dont il parle. Il anime à sa façon cet Abel qui, d’abord pas très doué, apprend la compréhension, l’indulgence et raconte sa paternité sur un ton tour à tour amusé, vengeur, ironique ou tendre, transfigurant des situations que nous connaissons tous.
Vive la 6e République
Nos démocraties souffrent de nouvelles maladies. Comme celles que l’on contracte à l’hôpital, elles viennent de l’intérieur, du jeu démocratique lui-même. Le populisme est ainsi un dérèglement de certains de nos systèmes politiques qui ne savent pas répondre à la globalisation. Ils n’en meurent pas tous mais tous sont atteints. En France plus qu’ailleurs. Décolonisation violente, perversion médiatique, « sondagisme » aigu, autant de travers qui abîment la politique et renvoient à l’épuisement de la Ve république. Notre régime, loin de réduire cette crise, l’aggrave. Loin de développer la démocratie, il l’entrave. Notre constitution, jadis utile, ne remplit plus sa fonction. Entre cohabitation délétère et présidentialisme monarchiste, les Français ne s’y retrouvent plus. Il faut mettre un terme à cette confusion. La solution n’est pas américaine mais européenne. Au régime présidentiel ici voué à l’échec il faut préférer le modèle européen des grandes démocraties parlementaires dirigées par le Premier ministre.
Louis Capet, suite et fin
Si chacun sait bien que Louis XVI, échappant de justesse à la guillotine, fut par la Convention condamné au bannissement perpétuel, l’on connaît moins, en revanche, les innombrables difficultés rencontrées à l’époque pour trouver au souverain déchu une terre d’exil qui veuille bien le recevoir, et l’on ignore presque tout des raisons qui poussèrent finalement la Suisse à accueillir Louis Capet et à le reléguer à Saint-Saphorien, petite bourgade des bords du Léman, dans un territoire alors possession des baillis de Berne. Basé sur de nombreuses archives inédites, se lisant comme un vrai livre d’histoires et sur un ton dont la légèreté n’exclut pas le sérieux, ce roman nous révèle donc l’accueil… mitigé que le ci-devant monarque reçut à son arrivée au pays de Vaud, les hôtes… inattendus qui s’en vinrent le visiter, les diverses péripéties… tragicomiques qui, d’octobre 1795 à janvier 1798, marquèrent son séjour forcé dans la région et la fin… logique qu’il y trouva.
Le temps d’un royaume
Rose Vincent fait surgir tout un monde pittoresque, fonctionnaires, marchands, princes, ci-payes, paysans. Elle ressuscite la vie de l’époque, haute en couleur, riche en intrigues… un roman attachant et distrayant.