Giovanni verga
Drames intimes
Une femme renonce à l’amour pour sauver sa fille malade. Une autre, à l’agonie, révèle le nom de son amant. Une troisième est étranglée par des hommes qui la désiraient, et c’est, d’un viol ordinaire, le plus terrifiant récit qui soit. En vérité, ils méritent bien leur nom ces Drames intimes, car ils sont nés des plus secrets fantasmes de Verga. Et ils témoignent d’une même obsession : celle de peindre la femme dans un clair-obscur de beauté et de mort… Verga est un maître du genre. Ses nouvelles le font souvent comparer à Maupassant. Aussi ne faut-il pas s’étonner que ce recueil, écrit il y a un siècle, et tout récemment redécouvert en Italie, ait conservé une fascinante efficacité.
Vous aimerez aussi
Aux cœur des mots – les enfants du monde racontent
L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier.
Que la vie est douce à l’ombre des palmes
Saviez-vous qu’aux dernières nouvelles d’Égypte, Ramsès serait toujours vivant et qu’on peut même l’apercevoir à l’heure du déjeuner à Louxor ? Que, du côté de Lycopolis, une alchimiste du nom de Cléopâtre détiendrait le secret de la haute science ? Drôles, merveilleuses, poétiques ou mystérieuses, les vingt-trois nouvelles que Christian Jacq présente ici pour la première fois sous forme de recueil ne cessent de nous surprendre. Situées au temps des pharaons ou de nos jours, écho de textes égyptiens anciens ou souvenirs d’aventures vécues, toutes invitent à une séduisante rêverie entre étrange et réalité. Et qu’ils soient bergers ou puissants, artistes ou aventuriers, guerriers ou divinités, les héros de ces récits nous entraînent, par-delà le temps et l’espace, à réfléchir au sens de nos vies…
Laisse flotter les rubans
Notre mémoire est plus riche que nous ne le croyons. A condition de « laisser flotter les rubans » du souvenir, elle nous ouvre un champ infini d’émotions et de sentiments. Un mot d’un être cher, qui revient à l’esprit, une rencontre qui n’a pas eu de suite, une scène à laquelle on a été mêlé sans la comprendre, un remords qui soudain vous assaille… Ces infimes détails de la vie disent bien souvent, mieux que les grands faits marquants, notre vérité et celle des êtres qui nous entourent. L’auteur de Pourquoi la Grèce ? et du Trésor des savoirs oubliés, en une quinzaine de brefs récits merveilleusement ciselés, nous le fait découvrir avec autant de subtilité que d’humanité généreuse.
Le sortilège malais
Le Sortilège malais est un recueil de six nouvelles de William Somerset Maugham publié en 1926. « Faut-il laisser les bouquins de Somerset Maugham dans les bibliothèques de nos grand-mères entre Daphné Du Maurier et Agatha Christie ? Témoins de la défense : Graham Greene, tôt persuadé de son génie, Virginia Woolf et Cyril Connolly qui s'étonnait de l'accueil sévère de la critique compte tenu du plaisir sans mélange qu'on prend à le lire. Osons goûter les histoires surannées de ce disciple affiché de Maupassant et de Jules Renard, de ce conteur caustique qui avouait n'avoir jamais été patient à l'égard des écrivains qui exigent un effort pour percer leurs intentions. »