Noëlle Revaz
Efina
T est un acteur de théâtre marginal et fantasque, Efina une de ses admiratrices. Une lettre que T lui avait envoyée et qu’ils avaient tous deux oubliée les pousse à s’écrire et à se revoir. Ils entament alors une liaison faite d’attirance et d’éloignements, de curiosité et d’ennui, qui les obsédera toute une vie.
Cruel autant que drôle, ce roman est un magnifique portrait de l’amour en scène.
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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