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Valérie Valère
Eléonore
À partir d’un amour impossible d’une petite lycéenne pour un acteur de théâtre un peu raté, un peu trop beau, Valérie Valère a composé une tragédie bourgeoise, disséquée avec cruauté et humour. Ce roman inédit succède au Pavillon des enfants fous et à Obsession blanche. Livre parfois intitulé « La Goulue, Mémoire d’une insolente ». Valérie Valère a composé un chef d’œuvre de précision et de détresse. Eléonore progresse par tableaux – du père absent à la mère carnassière, de l’univers des acteurs à celui des profs -, à la façon d’une tragédie dont l’héroïne serait à la fois l’instrument et le censeur. Tragédie bourgeoise, disséquée avec cruauté et humour, et tragédie tout court, celle, poignante, d’une lycéenne qui pourrait ressembler à toutes les lycéennes du monde. La fascination de l’inéluctable, de l’abandon et de la mort, tous les grands thèmes qui hantent l’œuvre de Valérie Valère se retrouvent en contrepoint dans Eléonore, et nous rappellent la destinée exceptionnelle de cet auteure morte à 21 ans, un 18 décembre 1982, après une » vie » qui ressemble à un chemin de croix – anorexie et internement psychiatrique, solitude, dépression et drogue -, et après cinq années d’écriture obsessionnelle, ces milliers de pages dactylographiées qui forment une véritable passerelle.
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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