Françoise Dorin
Et puis après…
Epouse exemplaire d’un macho séduisant, Agnès quitte son mari après trente ans de bons et loyaux services. Elle devient romancière et pense avoir trouvé le bonheur dans les bras de son éditeur. Mais… coup du sort, ce dernier disparaît dans un accident, le jour même où le mari d’Aline, son amie d’enfance, rend l’âme, lui, au milieu d’un nirvana amoureux. Par chance pour Agnès et Aline, leurs deux épreuves sont allégées par cette double révélation post mortem : leurs chers défunts, qu’elles croyaient vertueux, étaient en vérité de fieffés hypocrites.
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Les conquérants
Tour à tour aventurier, communiste, résistant, visionnaire, romancier, ministre, André Malraux est une personnalité marquante de l’histoire du XXe siècle français. C’est cette vision protéiforme, unique et originale qui traverse Les Conquérants. Publié en 1928, ce livre dérouta la critique de l’époque, à la fois essai, récit de voyage, reportage, roman ou document historique. Divisé en trois parties, « Les approches », « Puissances » et « L’homme », il retrace la vie, en pleine révolution chinoise, de Garine et Borodine, aventuriers visant à l’émancipation du peuple chinois.
Le chaos et la nuit
Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
Le moscovite – Tome III – Les feux du matin
Après l’occupation napoléonienne, Moscou n’est plus pour Armand de Croué qu’une cité hostile qu’il faut fuir. Nathalie Ivanovna, sa maîtresse et protectrice,décide de l’accompagner à Paris avec sa fille Catherine. Tous les bonheurs semblent attendre le jeune homme dans la capitale française où règne de nouveau la noblesse royaliste: à l’émotion de retrouver le sol de ses ancêtres s’ajoutent la joie de se découvrir des amis brillants dans la haute société et la vanité de redevenir un aristocrate riche et indépendant. Mais surtout, c’est là qu’il prend conscience de l’amour profond qui l’a toujours uni à celle qu’il a un moment dédaignée pour de trompeuses passions. Bonheurs éphémères hélas! Le destin, et sa sinistre cohorte de mort et de guerre, se jouant des espérances de l’exilé rendu à sa terre natale, frappe une fois de plus…
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