- Home
- >
- Philosophie
- >
- Ethique (Ed.1907)
Baruch Spinoza
Ethique (Ed.1907)
L’Éthique est une œuvre philosophique de Spinoza rédigée en latin entre 1661 et 1675, publiée à sa mort en 1677 et interdite l’année suivante. Il s’agit sans doute de son ouvrage le plus connu et le plus important : son influence, entre autres sur les penseurs français, va grandissant depuis les années 1930.
La réflexion suit un cheminement qui part de Dieu pour aboutir à la liberté et la béatitude. Son projet relève ainsi de la philosophie pratique car le philosophe invite l’homme à dépasser l’état ordinaire de servitude vis-à-vis des affects pour s’émanciper et à connaître le bonheur au moyen d’une connaissance véritable de Dieu, identifié à la nature, et de la causalité. Il récuse la notion de libre arbitre, conjuguant un déterminisme causal intégral et la possibilité de la liberté.
Le texte est réputé d’un abord difficile en raison de son écriture qui s’apparente davantage à un traité mathématique à la manière des Éléments d’Euclide qu’à un essai littéraire. Comme son titre complet l’annonce, l’Éthique se veut « démontrée suivant l’ordre des géomètres », c’est-à-dire à la manière des mathématiques.
Vous aimerez aussi
American Vertigo
Où va l’Amérique ? Vers le destin impérialiste que lui prédisent ceux qui la haïssent ? Vers l’horizon démocratique qu’elle incarne aux yeux de ses amis? Bernard-Henri Lévy a parcouru plus de 20000 km aux états-Unis, pendant presque un an. Du Nord au Sud. De l’Atlantique au Pacifique. De la prison de Rikers Island à la douce Savannah. D’une ville arabe près de Detroit aux communautés juives de Brooklyn. Il y a vu La Nouvelle-Orléans dévastée, les banlieues pauvres de Los Angeles. Au-delà de l’enquête, American Vertigo est une réflexion sur les modèles républicains comparés de la France et des États-Unis, sur le rapport du peuple américain à la religion, à la politique, à l’idéologie. Un reportage qui allie la perspicacité du philosophe à l’œil du romancier.
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture. L’une est convaincue que le féminisme a radicalement modifié les relations amoureuses ; l’autre, sceptique, affirme l’irréductibilité des univers masculin et féminin. Mais si le débat est parfois vif, l’amitié, la complicité ne perdent jamais leurs droits, faisant de cet entretien d’un été une véritable fête pour l’intelligence. Et une authentique réflexion – aussi, sur ce que sont devenues les relations entre hommes et femmes, « en songeant à toutes celles et à tous ceux qui ne savent plus très bien ce qu’aimer veut dire.
L’homme et les Hommes – Un jour un homme … – Demain, les autres
Lot de 3 ouvrages de Jean Hamburger.
Né à Paris, le 15 juillet 1909.
Études de sciences en Sorbonne, puis de médecine. Successivement chef de clinique en 1936, médecin des hôpitaux en 1945, agrégé en 1946, médecin de l’hôpital Necker en 1949 et professeur de clinique néphrologique de 1958 à 1982. Dirige pendant la même période un laboratoire de recherches de l’INSERM et du CNRS sur le rein et l’immunologie de greffe.
Fondateur et vice-président de la Fondation pour la recherche médicale.
Créateur du concept de réanimation médicale (1953) et de la discipline qu’il a proposé de nommer néphrologie, étude du rein normal et des maladies du rein. Réalisateur du premier rein artificiel français (1955). Premières greffes de rein réussies (premier succès prolongé 1953, premiers succès définitifs entre faux jumeaux 1959 et entre non-jumeaux 1962). Recherches fondamentales sur l’immunologie des maladies rénales, l’immunologie de greffe et les maladies auto-immunes.
À partir de 1972, auteur d’une série d’essais et œuvres littéraires consacrés à la réflexion d’un biologiste sur la condition humaine, sur les causes de la fragilité du monde actuel, sur la recherche d’un équilibre entre les impératifs biologiques et les exigences spirituelles de l’homme, et sur les limites et les “césures” de la connaissance. En même temps, son attachement à la langue française l’a conduit à publier une Introduction au langage de la médecine et à animer un Dictionnaire de médecine.
Il a reçu divers prix littéraires
Il a été élu à l’Académie française le 18 avril 1985, au fauteuil de Pierre Emmanuel (4e) et reçu sous la coupole le 16 janvier 1986 par Jean Bernard.
Mort le 1er février 1992.
Diderot – Le génie débraillé
Diderot l’écrivain, le philosophe, l’Encyclopédiste nous est ici révélé sous un autre jour. Voici un adolescent, fuyant son père avec la complicité de sa sœur, qui plonge avec délices dans le Quartier Latin. Voici un bon vivant, gastronome et séducteur, navigant d’amour en amour. Surveillé par les censeurs sous le règne du Roi Soleil, il se passionne pour toutes les causes, entraîne d’Alembert, La Condamine dans l’aventure de l’Encyclopédie. Avant de quitter la France pour la Russie et de rejoindre à Saint-Pétersbourg la cour de la Grande Catherine…

