Une belle romancière s’effondre quand son vieux compagnon la quitte. Une mère s’accroche à son fils qui voudrait partir. Une épouse s’efface derrière la carrière de son mari. Une artiste déjà mûre partage la vie d’un jeune homme.
Avec ardeur, ces femmes aiment et désirent. Elles nous ressemblent. Elles me ressemblent et pourtant elles m’intriguent. Leurs amours m’étonnent. Je cherche toujours à comprendre comment nous aimons les hommes.
Alors ici, dérogeant à la nécessaire neutralité des psys, je m’autorise à porter mon propre regard, celui d’une femme, d’une fille et d’une mère pour interroger les schémas habituels.
A travers les démêlés ordinaires de la vie de couple, la fréquente complaisance des mères, l’habituelle loyauté des épouses ou des secrétaires, et même l’attrait pour le blé en herbe, je vais tenter d’éclairer un des mystères du génie féminin ; l’art et la manière dont nous aimons les hommes.
L’autre Jérusalem
« L’histoire que je raconte dans ces pages est plus précisément celle des communautés ashkénazes de Russie, Ukraine, Pologne Lituanie, Galicie et Moldavie. Elle court de l’époque napoléonienne et jusqu’à ce que, vers 1970, s’achève l’intégration de la troisième génération de descendants des immigrants en Amérique du début du siècle. // Immigrés aux États-Unis leur sort changea du tout au tout. Dans une société en développement économique rapide où ils jouissaient des droits civiques et n’étaient victimes que de relativement peu de discriminations, ils libéralisèrent leur religion et firent tomber leurs propres préventions et interdits. Ils s’intégrèrent avec enthousiasme à la civilisation de ce pays, véritable Eldorado plus encore que nouvelle Jérusalem, et réussirent une ascension sociale et intellectuelle fulgurante. Les descendants de misérables immigrés obtinrent des dizaines de prix Nobel et formèrent, à l’aube des années 1970, le groupe ethnique le plus prospère des États-Unis. Le dernier chapitre de cet ouvrage donne l’explication de ce véritable miracle. »