Honoré de Balzac
Eugénie Grandet
Dans la ville de Saumur vit modestement la famille Grandet : le père ex-tonnelier devenu richissime après de fructueuses spéculations, son épouse, sa fille Eugénie et Nanon la servante. Ces trois femmes vivent sous la terrible coupe du chef de famille, avaricieux maladif. Dans la ville, les beaux partis se disputent l’hypothétique main d’Eugénie dans l’espoir d’épouser la fortune. Mais le cousin d’Eugénie, un dandy parisien, débarque un soir, porteur d’une missive pour son oncle. Sans le savoir, il apporte la nouvelle du suicide de son père ruiné, demandant à son frère de s’occuper de son fils pour l’aider à partir faire fortune aux Indes. L’avaricieux vieillard va se heurter à la candeur et à la générosité d’Eugénie. Balzac a peint crûment, sans concession, les mœurs d’une époque qui n’est finalement pas si éloignée de la nôtre.
Vous aimerez aussi
Héros et Dieux du nord
Héros et dieux du Nord s'inscrit dans la série des guides iconographiques après La Bible et les saints, Héros et dieux de l'Antiquité et les Dieux du bouddhisme. La mythologie nordique, contrairement à celle du monde gréco-romain, est assez mal connue en France : ce volume se propose de nous la faire découvrir, notamment à travers les représentations artistiques qu'elle a suscitées de la préhistoire à nos jours.Près de cent cinquante notices – de AEgir (Océan) au géant Ymir, en passant par le « beau dieu » Baldr, l'énigmatique Loki, Odinn, Thorr, les valkyries – mettent donc en scène les différents personnages du panthéon scandinave, auxquelles s'ajoutent quelques notices plus générales sur l'art viking, les gravures rupestres, les sagas ou encore le mythographe islandais Snorri Sturluson (début du XIIIe siècle). Comme pour les précédents volumes de la série, chaque notice comprend la tradition mythologique, les principales représentations, les attributs éventuels, les sources (saga, Edda, etc.), une bibliographie et des renvois aux notices corrélatives.
Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.
Ni tout à fait la même ni tout à fait une autre
Faut-il dire la femme… ou les femmes d’aujourd’hui Et qui est-elle ou qui sont-elles ? Il y a Délia, toute jeune mariée, amoureuse, mais qui défend farouchement sa liberté; il y a Emma, l’adolescente dangereusement piégée dans les filets d’une secte mystique; il y a Françoise, journaliste indépendante qui sait vivre comme un homme… D’autres encore, fragiles ou conquérantes ou frustrées. Traversant les drames et les fêtes de l’existence, ces femmes se rencontrent, se parlent et se découvrent. Lucidement. Crûment. Comme jamais leurs aînées n’auraient osé le faire. Et si les hommes à leur tour, en lisant ce livre, osaient découvrir leur compagne d’aujourd’hui ? Ni tout à fait la même ni tout à fait une autre…
Belles saisons
Dans ce recueil de textes, Colette parle. des vacances, des villages de toile, de la maison provençale, des vendanges, vibrant de l’amour qu’elle portait à « notre mère la terre. Elle évoque le monde plus artificiel (mais rien ne la trouvait indifférente) des couturiers, des mannequins,, des femmes nues, monde qui ranime le souvenir de ses tournées de music hall. Elle survole une quinzaine de villes qu’elle décrit d’uns plume rapide et suggestive. Elle peint des personnages célèbres, hommes politiques, gens de lettres qu’elle eut l’occasion d’approcher, et quelques-uns de ces monstres rencontrés dans les tribunaux, lorsqu’elle donnait à un grand quotidien les comptes rendus de procès criminels. Parmi ses souvenirs mondains, son croquis de Marcel Proust restera comme un modèle dans l’art de faire vivre et de rendre tangible par le seul moyen des mots un être difficile à imaginer.

