Pascal Licari
Grande couronne
Paolo était comptable. Paule gardait des enfants. Clara était leur fille unique. Ils habitaient là depuis vingt-deux ans, elle y était née. Paule était d’Orléans, Paolo de Lyon. Je leur ai dit que j’étais de Toulon. Au café, Paule m’a demandé quels étaient mes projets. Je n’en savais rien. Quatre récits. Grande couronne, Ma famille, Les élèves, Ailleurs. Dans chacun, la même manière de décrire la vie, les êtres et leurs rapports, avec cette minutie rêveuse, cet étonnement devant tant de simplicité et de mystère. Des histoires d’aujourd’hui, d’une incroyable banalité, encore que, si l’on fouille, on puisse découvrir non pas des drames mais la vie palpitante, irremplaçable. Pas de révolte, pas d’acceptation non plus, mais la conscience d’une condition commune.
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Juin 1316. Louis X le Hutin vient de mourir empoisonné. Pour la première fois depuis trois cents ans, un roi capétien disparaît sans qu’un fils lui succède. Ce quatrième volume des Rois maudits fait revivre les luttes acharnées qui vont être livrées afin de s’emparer de la Régence. C’est le frère du roi mort, le comte de Poitiers, qui l’emportera. Pour préparer son accession au trône, il s’appuiera sur une certaine loi salique, cette « loi des mâles », en vérité adaptée pour la circonstance, qui constituera désormais le règlement de succession de la monarchie française. La disparition du fils posthume de Louis le Hutin permet au comte de Poitiers de devenir Philippe V, dit le Long.
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Yvain
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