Michael Janes
Harrap’s mini dictionnaire Français-Anglais / Français-Anglais
– 45 000 mots et expressions. – 60 000 traductions. – Un vocabulaire riche et moderne dans un format très maniable. – Des explications précises sur les différents sens des mots. – De nombreux exemples d’emploi. – Les américanismes. – Les termes techniques courants.
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De mémoire de femme
Quand tu auras lu mon journal, tu comprendras tout… promets-moi de faire ce que je te demande. Jure-le… Au chevet de sa mère, victime d’un grave accident, Sofia venait de lui promettre de lire le mystérieux journal intime dont elle n’avait jamais soupçonné l’existence. Le fait que Liz ait demandé à la voir ébranlait le bouclier d’indifférence derrière lequel Sofia se protégeait depuis des années, depuis le jour où Liz avait fini de détruire l’amour douloureux qu’elle continuait à lui vouer en dépit de tout. Mais malgré la rancœur, l’amertume et l’humiliation, Sofia sentait qu’il y avait là un mystère : si sa mère, l’invulnérable, l’indestructible, la sublime Liz, avait élevé à la perfection sa fille rebelle, turbulente et fantasque, elle ne lui avait jamais prodigué la moindre affection. Une barrière mystérieuse, infranchissable, les avait toujours séparées. Alors que signifiait cette requête stupéfiante, et pourquoi Sofia était-elle saisie d’une terreur instinctive à l’idée de fouiller le passé de Liz ?
Le dauphin et le régent
Edouard, Jacques : deux enfants de Georges Pompidou ? Bien sûr. Un aîné qui aime l'ombre et un cadet qui piaffe d'impatience ? Nul n'en doute. Des « amis de trente ans ? Peut-être. Deux complices qui ne sauraient devenir des rivaux ? Rien, désormais, n'est moins sûr. Car, dans l'histoire d'Edouard et de Jacques, il y a eu beaucoup de malentendus, quelques illusions et un certain nombre de duperies. Assez, en tout cas, pour que cette belle histoire tourne mal et conduise, inéluctablement, à un affrontement qui risque d'être fatal à l'un – ou à l'autre. C'est donc cette histoire, ses coulisses, ses enjeux, et son climat parfois cocasse, parfois douloureux, que Catherine Nay a voulu raconter dans ce livre.
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Derrière sa riante façade méditerranéenne, la paisible Provence, dont la culture, l’histoire, la population ne devraient inspirer que sympathie, dessine une sorte de triangle des Bermudes qui aspire les embrouilles dans un siphon maléfique où la corruption impose sa loi. Sommets du triangle maudit, trois pôles urbains paraissent rivaliser dans la course à l’enrichissement de multiples prévaricateurs: à l’ouest, Marseille, métropole enclavée, prisonnière de ses mythes, de sa mauvaise réputation; au sud, Toulon, avec sa ville basse dénommée le « petit Chicago », claquemurée entre rade et collines brûlées; à l’est, Nice la belle, ses vitrines et sa gestion latine à l’ancienne, dispensatrice de menus privilèges: son ex-maire héréditaire, Jacques Médecin, arrêté dans son asile urugayen, affronte en 1994 l’humiliation d’une extradition pour détournement de fonds publics.
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