Serge Berstein, Pierre Milza
Histoire de l’Europe contemporaine (XXème siècle)
Patrie de l’Etat-nation, l’Europe est l’ensemble géopolitique le plus fragmenté du monde : quels sont alors les fondements de l’identité et de la culture européennes ? Plus qu’une simple énumération de faits, cet ouvrage offre une véritable analyse de l’histoire de l’Europe et de la construction européenne. Il permet de comprendre comment, au-delà des divisions et des divergences d’intérêt, a émergé une Europe à 28 fondée sur des valeurs et des institutions communes.
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L’histoire de la Grèce antique se décompose en plusieurs périodes, dont les principales sont l’époque archaïque, l’époque classique et l’époque hellénistique. Sous l'appellation « Grèce archaïque », on regroupe les différentes civilisations des Cyclades, minoenne et mycénienne (soit de 2700 à 1200 avant notre ère). La période de transition entre la chute de la civilisation mycénienne et l'époque archaïque, caractérisée par une stagnation voire une régression culturelle — et donc appelée « siècles obscurs » par certains historiens — s'étend ainsi du XIIe siècle av. J.-C. au VIIIe siècle av. J.-C.
Les fusillés de la Grande Guerre
Pourquoi certains soldats de la Grande Guerre ont-ils été jugés et exécutés par les autorités militaires ? Grâce à des sources inédites, ce livre fait la lumière sur l'un des épisodes les plus sombres du premier conflit mondial. Mais, par-delà les faits eux-mêmes, quels ont été le travail de réhabilitation et la lutte contre la justice militaire entre les deux guerres ? Comment la littérature, puis, plus récemment, le cinéma ont-ils repris cet épisode ? Comment, à partir des années 1960 et 1970, la représentation de ces fusillés s'est-elle transformée pour aboutir à la récente campagne britannique pour le pardon et au rappel de leur mémoire en France ? Agrégé d'histoire, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Nicolas Offenstadt est pensionnaire de la Fondation Thiers. Il travaille sur les discours, les rituels et les engagements pour la paix aux époques médiévale et contemporaine.
Le pouvoir pâle – Ou le racisme sud-africain
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L’ère des camps
Le système concentrationnaire s'enracine à la structure du XXe siècle. Dénoncé par ses victimes quand elles lui échappent, il l'est aussi par ceux qui brandissent cette dénonciation somme une arme politique contre des régimes réprouvés – mais pas comme le mal absolu. Implacablement le camp s'inscrit dans une sorte de logique de la démence humaine. A chaque découverte, les camps nazis, les camps d'Algérie, les camps soviétiques, de Grèce, du Sud Vietnam… la bonne conscience des « autres » s'exclame : « Comment est-ce possible ? ». Sub specie aeternitatis, c'est au nazisme qu'appartient le triste privilège d'avoir créé le système concentrationnaire et le système d'extermination les plus monstrueusement déments. Mais, en regard de cette terrifiante spécificité » hors concours » du camp nazi, ne peut-on redouter que la conscience universelle ne s'émousse ?