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Ivor Zoran
Ivor – 2 – La danse du cabotin
Le Roi est à l’agonie, maintenu dans un état de folie par la Reine. Dans la ville, un groupe d’agitateur a infiltré les tavernes. Ils s’apprêtent à déclencher un soulèvement dans le but de porter Rose, la soeur de Philippe, au pouvoir. Mais quels sont les intérêts de ces agitateurs ? Ivor ne s’en soucie pas vraiment puisque pour se battre à leurs côtés on lui promet beaucoup d’or, et c’est ce qui le motive avant tout…
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Dans l’enfance, entre un grand-père tout-puissant et une mère possessive, Louis Quien a tenté de se frayer un chemin. Mais de quels souvenirs, de quels mensonges, de quels imaginaires a-t-il finalement hérité pour construire le présent si fragile qu’il interpelle aujourd’hui ? Comme s’il était étranger à lui-même, Louis Quien se traque, se dévoile et, dans le maquis de sa mémoire, il cherche les grands absents de sa vie : son père prisonnier et Juliette, l’absolu féminin, déportée, et si vite effacée. Ainsi s’impose à lui, au-delà des misères de l’Occupation, des espérances et des vengeances de l’après-guerre, la recherche de l’arbre dont les racines descendent si profond et dont nous aimerions tant retrouver le nom. Tout en traversant l’histoire tourmentée de la Belgique des années trente aux années soixante, ce foisonnant roman révèle le pouvoir des mots et de la fiction dans la remémoration. A travers un jeu de miroirs, où le moi s’éparpille et se reconstruit sans fin, Hubert Nyssen mettait déjà en place, dans ce premier roman, les éléments constitutifs de son œuvre : cette ample quête du passé, et surtout cette fête de l’imaginaire que sans cesse célèbre la multitude de poupées gigognes que chacun porte en soi.
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