- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- J’ai donné la vie dans un camp de la mort
Madeleine Aylmer-Roubenne
J’ai donné la vie dans un camp de la mort
«J’avais autre chose à dire que la vie des camps. Elle est connue de tous ceux qui ont bien voulu la connaître… Je voulais témoigner d’autre chose, non de la mort mais de la vie. Je voulais témoigner de mon triomphe par la naissance d’une enfant, et de sa survie…»
Tout juste mariée en ce printemps 44, Madeleine est déportée. Destination Ravensbrück. Etre enceinte n’offre aucun avantage dans ce camp. Bien au contraire…
Mais Madeleine fera tout pour garder en vie l’enfant qu’elle porte, aidée par ses compagnes, toutes solidaires. En donnant la vie, elle-même naît une seconde fois, surmontant horreur et violence.
C’est ce parcours qu’elle nous décrit, sa transformation profonde au sein d’un monde inhumain…
Vous aimerez aussi
Univers 1989
La S-F féminine ferait-elle un retour en force en ce millésime 1989 ? Quatre Américaines à notre sommaire: Kate Wilhelm, l’une des grandes dames de la S-F américaine, et Octavia E. Butler, Pat Cadigan, Pat Murphy, brillantes révélations de ces dernières années. Et aussi une francophone, Wildy Petoud, de nationalité suisse, au talent tout en fulgurances. Épaulées par un Francis Valéry en veine poétique, des auteurs d’outre-Atlantique trop rares par chez nous, Bruce McAllister, Michael Bishop, Walter Jon Williams et deux Britanniques, lan Watson, un fidèle de nos Univers littéraires, et Eric Brown, qui fait des début aussi fracassants que le laisse entrevoir le titre de sa nouvelle : Krash-Bangg Joe et l’équation Pineal-Zen.
Les flammes de la vengeance
A la fin du XIXe siècle, l’empire banquier des Mendoza règne en Angleterre, en Espagne et à Porto-Rico. Mais en cette année 1898, tout risque de basculer pour ce grand pouvoir financier si Lila Curran mène à bien sa terrible vengeance. Car cette femme, surnommée la Veuve noire, n’a pas oublié les trois années de réclusion et de mauvais traitements qu’elle a subies à la suite de son mariage avec ce fou de Juan Luis Mendoza. Libérée de cette emprise tyrannique par une mystérieuse lettre, elle part vivre à Dublin, où elle construit patiemment sa vengeance, au fil des ans. Elle n’a désormais plus qu’un seul objectif : causer la ruine des Mendoza. D’un bout du monde à l’autre, elle n’aura de cesse d’attirer ses proies dans le brasier des flammes de la vengeance.
C’est Mozart qu’on assassine
Martin a sept ans, l’âge où l’amour de ses parents devrait guider ses premiers pas dans l’apprentissage de la violence et de l’injustice du monde. C’est au contraire l’instant où la fin de leur union va faire basculer son univers dans les histoires sordides des adultes, va briser en lui toutes les qualités de l’enfance, sa pureté, son génie propre. Gilbert Cesbron trouve ici ses accents les plus bouleversants pour analyser le drame de cet enfant, ce « Mozart assassiné », qui voit peu à peu s’effondrer autour de lui toutes les valeurs d’amour et de droiture qu’il avait jusqu’alors connues. Mais, dans ce siècle de violence, d’égoïsme et d’impureté, le chemin de croix de Martin n’est-il pas celui de la majorité des enfants d’aujourd’hui ?
Ce siècle appelle au secours
On connaît le grand romancier qu’est Gilbert Cesbron. Mais on connaît moins, et c’est injuste, son talent d’essayiste que nous pouvons découvrir dans ce volume. Frémissant de sensibilité généreuse, Ce siècle appelle au secours nous dépeint quelques ‘ hommes qui, par leur humanité ou leur foi, ont retenu l’attention de l’auteur. II nous entraîne aussi à la suite d’un Anglais dont les réflexions tantôt cocasses tantôt féroces stigmatisent les lâchetés de notre civilisation. Enfin, dans la dernière partie de cet ouvrage, « Qui se souvient de Babylone», Gilbert Cesbron porte son regard aigu sur ce que fut notre pays après la tourmente de 1940.