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Bucquoy, Tito
Jaunes-3- Ordre nouveau ?
Ordre nouveau ? est le volume 3 de la série Jaunes par Jan Bucquoy et Tito, paru en 1982. Il n’en existe qu’une seule édition, publiée par Glénat.
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Pour rétablir la vérité
Non achevé au moment du décès de son auteur, il a été mis en ordre et publié selon les souhaits de Pompidou par sa veuve, Claude Pompidou et par Jean-François Saglio. Le titre Pour rétablir une vérité n’a pas été choisi par l’auteur lui-même et est un extrait des premières pages de la partie sur mai 1968. Il expose dans l’introduction une conception d’un pouvoir solitaire où le président après avoir écouté les avis décide au final seul.
Trois sentiers vers le lac
Voici cinq nouvelles – et autant de portraits de femmes en décalage avec la réalité. Il y a d’abord Nadja, l’interprète de conférences, qui se prend à rêver d’une langue unique. Il y a Beatrix dont le but hebdomadaire est le salon de coiffure, où elle laisse libre cours à son narcissisme. Miranda, qui oublie ou perd ses lunettes comme pour adapter la réalité à son propre univers. Il y a encore Mme Jordan, délaissée par son fils mais qui n’en continue pas moins de l’idolâtrer avec toute son abnégation de mère. Et il y a Elisabeth, photographe et journaliste de guerre que les sentiers autour du lac de son enfance ne ramènent pourtant pas « chez elle ». Dans ces récits de solitude, d’exil et d’abandon dédiés aux stratégies de survie de celles qu’on empêche de construire leur identité, Ingeborg Bachmann joue magistralement avec les mots, pour mieux faire ressortir la déroutante absurdité du monde.
Henri IV
Dans la mémoire des Français, Henri IV est le seul roi à n’avoir connu aucune disgrâce. Sa mort l’a auréolé d’une indestructible popularité et son règne est vite devenu l’auberge espagnole de notre histoire. Le Gascon caustique méprisant la peur, l’homme d’action ennemi des parlottes, le bon vivant, l’homme de la poule au pot, le Vert-Galant sûr de ses conquêtes : autant d’images d’Epinal que Jean-Pierre Babelon réajuste sans parti pris ni complaisance, pour expliquer le phénomène Henri IV.Le 1er août 1589, assiégeant Paris en pleine rébellion, Henri III, victime d’un attentat, murmure à celui qui sera demain Henri IV :« Vous voyez comme vos ennemis et les miens m’ont traité. Il faut que vous preniez garde qu’ils ne vous en fassent autant. » Le dernier des Valois disparu, Henri de Navarre devient roi d’une France déchirée par les guerres de la Ligue, où la monarchie traverse un de ses pires moments.Cinq ans sont nécessaires au premier Bourbon pour ouvrir les portes de la capitale, quatre autres pour apaiser les armes et les consciences. Il ne lui reste que douze ans pour créer, avec l’aide de Sully, un Etat moderne : l’économie, l’agriculture, l’urbanisme, l’université, il n’a de cesse de tout réorganiser et de continuer la tradition monarchique séculaire, comme s’il avait su que peu de temps lui était octroyé pour accomplir sa tâche.Pour Henri IV, ce célibataire mal marié, qui se reconnaissait trois plaisirs, la guerre, la chasse et l’amour, la plus grande joie fut sans doute la naissance du dauphin, le futur Louis XIII. Il avait alors 48 ans. Après avoir rétabli l’unité de son royaume et assuré le « bien-être de ses peuples », il fondait une nouvelle dynastie. Le fils de Jeanne d’Albret pouvait-il rêver d’une plus belle destinée ?Au bout du compte, un caractère et un comportement peu ordinaires, un pragmatisme et un relativisme qui tranchent vigoureusement sur les mentalités de l’époque, et un esprit qui nous est étrangement proche.
Sept dames de qualité
C’est la première fois qu’un auteur féminin tire de l’oubli combien immérité où elles étaient plongées, des femmes belges en avance sur leur temps. En 1840, une intellectuelle, Irénée Pirmez, apprend le grec et le latin pour instruire ses enfants. Elle se passionne aussi bien pour la vie des saints que pour les tables tournantes chères à Victor Hugo. Isabelle Gérard nous raconte son histoire et celles de six autres « dames de qualité » : Anna Van Doren, Cécile de Meeus, Jane de Launoy, Isabelle Blume, Andrée de Jongh et Colette d’Ursel … toutes aussi passionnantes et intéressantes les unes que les autres.