Yvon Collin
Journal d’un instituteur de campagne
Il est des vies qui, en une fraction de seconde, par un croc-en-jambe du destin, passent du rose au noir. Je l’appris une nuit froide de 1959, une année tragique et passionnante. Une année dont je n’ai rien oublié. La guerre d’Algérie bat son plein. Yvon Collin a l’avenir militaire tout tracé et se prépare à combattre dans le djebel. Mais c’est l’accident, l’hôpital, et le voici «parachuté» instituteur d’une classe unique au coeur de la Champagne pouilleuse, où aucun de ses prédécesseurs n’a tenu plus de six mois. Dans ce coin de l’Est traversé au cours des siècles par des hordes d’envahisseurs, on n’ouvre pas grand les bras au «premier ostrogoth venu ». Mais, lui-même issu de la campagne, Yvon Collin parvient à se faire aimer des enfants et accepter du village.
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