Colette
Julie de Carneilhan
Un studio dans un quartier populeux et commerçant, des meubles disparates dont certains de prix, une garde-robe nagère belle qui réclame impérieusement des soins attentifs pour masquer son usure tout dit que la maîtresse du logis a connu de meilleurs jours; pourtant on aurait tort de croire que ses revers de fortune l’ont abattue -la comtesse Julie de Cameilhan est de cette race solide qui ne plie devant rien, peut-être même pas devant l’âge. Qui lui donnerait les quarante-cinq ans qu’elle avoue orgueilleusement ? Il y a cependant un défaut dans la cuirasse de cette belle amazone. Est-elle jamais guérie d’avoir aimé le comte Herbert d’Espivant, son second mari remarié depuis trois ans déjà avec la riche Marianne ?
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Par un chaud dimanche d’été, près du bassin du port de l’Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s’aperçoivent qu’ils ont eu tous deux l’idée d’écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l’un de l’autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
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