Katherine Sinclair
Jusqu’au bout du rêve
Mégane Thomas n’a qu’une passion dans la vie, la médecine. Joanna, quant à elle, ne rêve que d’une chose :vivre de sa plume. Mais les préjugés sont rudes en Angleterre, à la fin du XIXe siècle, et font peu de place à l’ambition des femmes. D’une rive à l’autre de l’Atlantique, Mégane et Joanna sont pourtant prêtes à tout pour braver les coups du sorts et aller jusqu’au bout des rêves les plus fous.
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La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
Les Maîtres
Afin de préparer sa thèse de médecine en même temps que celle de doctorat ès sciences, Laurent Pasquier, qui travaille dans le laboratoire du professeur Chalgrin, sollicite un poste de préparateur auprès d'une autre sommité de la biologie : le professeur Rohner. Le premier citant avec éloge les travaux du second, le choix de ces maîtres semble parfait. Laurent ne tardé pas à s'apercevoir qu'il s'est montré naïf la courtoisie des propos dissimulait une âpre rivalité que l'intervention démoniaque d'un camarade de Laurent fait éclaterr au grand jour. Rohner use des pires armes sans le moindre scrupule pour s'assurer la préséance.
Le Lys rouge
Le Lys rouge raconte la liaison d’une femme du monde, mariée à un homme politique, avec un artiste. Un voyage à Florence (que symbolise le titre) couronne cette union charnelle et mystique. Bientôt, la jalousie s’insinue dans le cœur de l’amant, qui met fin à la liaison. Ce roman, unique en son genre dans l’œuvre, maintenant réhabilitée et revenue à la mode, d’Anatole France, est partiellement autobiographique, parce qu’il est fondé sur la liaison, d’abord passionnée, de l’auteur avec Mme de Caillavet.
L’île des pingouins
Aîné par la malice du Diable, le saint homme Maël aborde une île des mers hyperboréennes où l’a poussé une tempête de trente jours. Et là, trompé par sa mauvaise vue, le vieil apôtre baptise des pingouins, causant ainsi au Royaume des Cieux une perplexité dont Catherine d’Alexandrie tire heureusement les élus en proposant de métamorphoser les pingouins en hommes. Telle est l’origine la plus reculée de la civilisation pingouine dont Anatole France raconte l’évolution jusqu’à nos jours dans ce récit où sa verve féroce fustige les ambitieux et les politiciens de son temps : le temps de Boulanger ou de l’affaire Dreyfus. On y trouve un Pyrot compromis dans la sombre affaire des bottes de foin, un Colomban qui rappelle beaucoup Zola.