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Ed McBain
Killer’s wedge
En Anglais – Her game was death – and her name was Virginia Dodge. She was out to put a bullet through Steve Carella’s brain, and she didn’t care if she has to kill all the boys in the 87th Precinct to do it. So Virginia, armed with gun and bottle of nitroglycerin, spent a quiet afternoon in the precinct house, terrorizing Lieutenant Byrnes and his detectives with her clever little homemade bomb. They all sat there waiting for Steve Carella. Could all the men of the 87th, prisoners of one crazy broad, be powerless to save Carella from his rendezvous with death…?
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Pratique de l’équitation d’après les maîtres français
L’équitation de tradition française est le fruit d’une longue histoire débutant dans les académies équestres de la Renaissance. Inspiré par les écuyers italiens ayant créé leurs propres académies, Antoine de Pluvinel fonde la sienne en 1594 ; il est, avec Salomon de La Broue, un précurseur de cette tradition. François Robichon de La Guérinière poursuit cet enseignement au manège des Tuileries. L’équitation de tradition française se construit dans les académies qui enseignent aux jeunes nobles l’art de monter à cheval. L’accent est mis sur l’élégance dans des ballets de chevaux et des jeux équestres outre la seule capacité à chasser ou à se déplacer à cheval. Les manèges de Versailles jouent un rôle tout particulier qui permettent à l’équitation de tradition française de rayonner dans toute l’Europe sous forme de modèles d’architecture notamment là où la langue française s’imposent aux cours européennes.
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Reliure toile ornée de l’éditeur – A Chesnevailles, Jura (près de Dôle et pas loin de Besançon), Sylvestre Harmelin est plus connu sous le nom de Gustalin, diminutif hérité d’un aïeul et redonné depuis à sa lignée, sur laquelle il tranche par une passion pour la mécanique qui lui fait négliger les travaux de la terre et nourrir l’ambition de devenir un garagiste opulent. Cela lui attire les sarcasmes de son épouse Flavie qui, par contre, s’échine de l’aube au couchant et s’aigrit de voir son courage si peu apprécié. Telles sont les inconséquences de l’existence : Flavie ressent pour la glèbe le même goût que le meilleur ami de Gustalin, Hyacinthe Jouquier, grand étudieur de mathématiques dans son jeune âge, qui a tout lâché pour s’occuper de ses champs avec sa femme Marthe, alors que celle-ci a toujours eu envie d’autre chose ? Depuis son enfance, elle rêve de prospérités citadines comme Gustalin de garage sur une voie à grande circulation mais, au rebours de Gustalin, Marthe est femme d’action. Et ce sont sur ces braises mal étouffées par les cendres de la quarantaine que souffle innocemment la tante Sarah, venue avec l’oncle de Hyacinthe prendre sa retraite au village. Il s’ensuit un drame, évidemment ? une de ces catastrophes tempérées par le bon sens et la philosophie rustiques et pimentées d’humour et de traits satiriques que Marcel Aymé sait si bien imaginer.
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En janvier 1907, Justin Weill décide — avec l’aide de son ami d’enfance Laurent Pasquier, qui met entre parenthèses ses études de médecine, Jean-Paul Sénac un jeune poète talentueux, Armand Larseneur un musicien, Bernard Jusserand un philosophe, Testevel un correcteur de journaux, Raoul Brénugat un peintre — de fonder une communauté d’intellectuels qui travailleraient à mi-temps dans l’imprimerie (avec l’aide technique du dévoué Jules Picquenart, un maître imprimeur) pour le bien de tous et pour apporter les ressources nécessaires à la vie du groupe, puis vaqueraient librement à leurs spécialités et œuvres créatrices. Le groupe, avec l’aide d’un mécène, le marquis de Fonfreyde, qui veut éditer ses livres, loue une vaste maison à Bièvres dans le sud de Paris et nomme la communauté « Le Désert ». Petit à petit, les tensions apparaissent entre les jeunes gens et les rêves de fraternité et d’humanisme s’évanouissent au fil des mois qui passent.
Témoignage pour l’histoire
Paul Stehlin est un jeune capitaine de l’armée de l’air et brillant germaniste lorsqu’il rejoint son poste à Berlin en 1937. Affecté à l’Ambassade de France comme Attaché de l’Air adjoint, il y sait se faire apprécier par ses ambassadeurs et en particulier par André François Poncet à qui on doit deux remarquables ouvrages « de Versailles à Potsdam » et « Souvenirs d’Ambassade à Berlin ». »Témoignage pour l’Histoire » relate la montée en puissance de l’armée de l’Air allemande, de façon d’autant plus précise que le jeune attaché a su gagner l’amitié de Göring et du Général Bodenschatz, dont on sait qu’ils ont été les initiateurs de la construction de l’outil militaire aérien du III° Reich, qui va en surprendre plus d’un…. en France! Or le capitaine Stehlin n’a eu de cesse de prévenir ses interlocuteurs parisiens des dangers qui guettent la France…il ne sera pas entendu! Les renseignements recueillis à Berlin sont au mieux critiqués au pire ignorés d’un Haut-Commandement dépassé par les évènements, qui se succèdent comme l’attaché de l’air adjoint les a vu venir. Le livre du futur général Stehlin nous fait vivre en direct les contacts succéssifs pris avec Hitler, jusqu’à ce que la guerre contraigne les diplomates à rentrer à Paris. Commence alors la guerre pour le jeune aviateur envoyé en Finlande,puis bientôt en Norvège où il sera témoin de l’incurie du Haut-Etat-Major.Ses talents de linguiste et sa grande connaissance des responsables allemands le conduisent à oeuvrer un moment à Vichy. Il y est désigné pour accompagner Darlan lorsque l’intéressé rencontre Hitler, la veille de Noël 1940. Le récit que Stehlin fait de cet entretien est d’un grand intérêt.Mais on sent dans le livre que le jeune aviateur entend prendre part aux combats. Avec son groupe de chasse III/6, il rejoindra l’Afrique du Nord, d’où il participera à la campagne de France. On le verra en Corse, puis ce sera… de Gaulle. Paul Stehlin finira sa carrière comme chef d’état-major de l’armée de l’air française et ironie de l’Histoire il sera sur les rangs de ceux qui accueilleront Adenauer à Mourmelon en juin 1962, à la veille de la signature du Traité sur la coopération franco-allemande de 1963. Le livre de Paul Stehlin est le seul témoignage écrit par un jeune militaire affecté à Berlin au sein de l’ambassade, alors que se prépare la seconde guerre mondiale.