- Home
- >
- Sociologie
- >
- La cause des enfants
Françoise Dolto
La cause des enfants
Dans cet ouvrage très original, la célèbre psychanaliste, Françoise Dolto, en dialoguant avec un collègue d’enquête, tente pour la première fois de considérer d’abord le monde du point de vue de l’enfant et dans son seul intérêt. En dressant un bilan historique et critique de la condition des enfants et en la confrontant ici à son expérience de psychanaliste, Françoise Dolto nous aide à mieux communiquer avec les nouveaux nés et ouvre les chemins de l’avenir aux enfants d’aujourd’hui.
Vous aimerez aussi
Les illusionnaires
« De coeur avec vous ». Fonvieille-Alquier est de coeur avec tous ceux qui, en mai et juin, ont remis en cause une société attachée à des plaisirs médiocres. Si aujourd'hui, six mois après l'explosion, il s'adresse à eux – qu'avec tendresse et colère, il appelle les illusionnaires – c'est pour faire avec eux le bilan. Un bilan que nous connaissons, et qui lui permet de se montrer sévère. La fièvre retombée, les illusionnaires peuvent entendre le langage que leur tient Fonvieille-Alquier. L'essentiel est qu'entre les deux générations, celle des pères et celle des fils, le dialogue ne soit pas rompu.
Ailleurs et autrement
Le présent volume rassemble une trentaine de textes très divers d’Annie Le Brun. Constitué d’une vingtaine de chroniques libres parues dans la Quinzaine littéraire entre 2001 et 2007 et d’une dizaine d’autres écrits (préfaces, contributions à des colloques et des catalogues d’exposition, etc.), Ailleurs et autrement balaie un spectre très large. Des observations sur la langue des médias (« Langue de stretch ») côtoient des réflexions sur l’alimentation (« Gastronomie : qui mange qui ? »), une tentative de réhabiliter des auteurs oubliés tels Éric Jourdan ou François-Paul Alibert (« De la noblesse d’amour ») alterne avec des attaques contre le « réalisme sexuel » et l’appauvrissement de nos horizons littéraires et culturels. Des expositions vues et des livres lus, souvent des rééditions d’oeuvres rares, alimentent une pensée en perpétuel mouvement qui s’intéresse autant à des figures comme José Bové (« La splendide nécessité du sabotage »), à la déforestation en Amazonie, la lingerie de Chantal Thomass ou encore les céréales transgéniques. Annie Le Brun puise le plus souvent ses références dans le surréalisme ou encore dans l’oeuvre d’Alfred Jarry pour mieux se moquer du ridicule de notre temps et s’insurger contre les insuffisances de notre société, et elle le fait avec un esprit critique aiguisé qui ne manque jamais d’humour. Son envie d’en découdre avecles modes intellectuelles de notre époque s’exprime avec panache, et ce petit volume devrait par conséquent ravir tous ses lecteurs.
Parlez-vous franglais ?
Les Français passent pour cocardiers ; je ne les crois pas indignes de leur légende. Comment alors se fait-il qu'en moins de vingt ans (1945-1963) ils aient saboté avec entêtement et soient aujourd'hui sur le point de ruiner ce qui reste leur meilleur titre à la prétention qu'ils affichent : le français. Hier encore langue universelle de l'homme blanc cultivé, le français de nos concitoyens n'est plus qu'un sabir, honteux de son illustre passé. Pourquoi parlons-nous franglais ? Tout le monde est coupable : la presse et les Marie-Chantal, la radio et l'armée, le gouvernement et la publicité, la grande politique et les intérêts les plus vils. Pouvons-nous guérir de cette épidémie ? Si le ridicule tuait encore, je dirais oui.
Connaissons-nous la Chine ?
Voilà trente ans, je m'occupais à Paris d'un bulletin, CHINE, qui rassemblait alors les quelques amis du camarade Mao Tsé-toung, celui-là même en qui la France vient enfin de reconnaître officiellement le Président Mao. Mieux vaut tard que jamais.
Cette Chine, que nous reconnaissons, la connaissons-nous? Nullement. De Marco Polo à Gutenberg, des Jésuites aux Dominicains, de Montesquieu à Voltaire, des fascistes aux staliniens, ce fut toujours à qui la tirerait à soi. Combien d'Allemands avoueraient que Gutenberg n'a pas inventé l'imprimerie? Combien de Français pourraient dire comment les Chinois des grands siècles faisaient l'amour ? Puisque nous reconnaissons la Chine, reconnaissons d'abord les plus flagrantes de nos erreurs.