Michel Tournier
La couleuvrine
La citadelle de Cléricourt se rendra-t-elle aux troupes anglaises qui l’assiègent ? Le sage Faber et son fils, l’insupportable petit Lucio, vont-ils finir par s’entendre ? Comment le commandant anglais, l’énorme et grotesque Exmoor, parvient-il à battre Faber aux échecs ? Jeté en prison pour avoir allumé la mèche de la couleuvrine, pourquoi Lucio en est-il triomphalement libéré ?
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La goutte d’or
Idriss gardait ses chèvres et ses moutons non loin de l'oasis de Tabelbala quand une Land Rover a surgi. Une jeune femme blonde aux jambes nues a pris en photo le petit berger saharien. Sa photo, elle la lui enverra dès son retour à Paris. Idriss a attendu en vain. Son image volée ne lui a pas été rendue. Plus tard, quand il va partir vers le nord et jusqu'à Paris pour chercher du travail, il va se heurter à des images de lui-même qu'il ne reconnaîtra pas. Perdu dans un palais de mirages, il s'enfoncera dans la dérision jusqu'à ce qu'il trouve son salut dans la calligraphie. Seul le signe abstrait le libérera de la tyrannie de l'image, opium de l'Occident.
Dès 9 ans – Lief, Barda et Jasmine ont entrepris une quête périlleuse pour réunir les sept pierres précieuses de la Ceinture de Deltora. A présent, cinq gemmes ont été rassemblées. La sixième est dissimulée dans l’antre sous-marin du féroce et hideux Glus. Épuisés, traqués par les serviteurs du Seigneur des Ténèbres, les trois compagnons vont avoir besoin de toutes leurs forces et de tout leur courage pour affronter le Labyrinthe de la Bête… Un royaume à libérer. Deux pierres précieuses à retrouver. Entrez dans la quête ! Emily Rodda est le pseudonyme de Jennifer Rowe. Auteur prolifique, elle a publié de nombreux livres pour les adultes et la jeunesse, en particulier la très célèbre série « Raven Hill Mysteries » qui lui a assuré un lectorat de plus en plus important et a reçu plusieurs fois le prestigieux prix Children’s Book Council of Australia Book of the Year Award.
Vendredi ou les Limbes du Pacifique
Tous ceux qui m’ont connu, tous sans exception, me croient mort. Ma propre conviction que j’existe a contre elle l’unanimité. Quoi que je fasse, je n’empêcherai pas que, dans l’esprit de la totalité des hommes, il y a l’image du cadavre de Robinson. Cela suffit – non certes à me tuer – mais à me repousser aux confins de la vie, dans un lieu suspendu entre ciel et enfers, dans les limbes en somme… Plus près de la mort qu’aucun autre homme, je suis du même coup plus près des sources mêmes de la sexualité.
Pris sur le vif
Personne ne savais grand-chose sur Adam Bates, à part qu'il était bizarre et renfermé. Il venait d'une classe d' »adaptation », comme ils disent, et je supposai qu'il avait été libéré pour bonne conduite, à la manière d'un prisonnier, afin de suivre le cours de sciences avec notre admirable classe « adaptée ». Il s'installa à côté de moi et il me plut tout de suite. Moi qui voulais devenir reporter photographe, je tenais là un excellent sujet…