Myron Levoy
Pris sur le vif
Personne ne savais grand-chose sur Adam Bates, à part qu'il était bizarre et renfermé. Il venait d'une classe d' »adaptation », comme ils disent, et je supposai qu'il avait été libéré pour bonne conduite, à la manière d'un prisonnier, afin de suivre le cours de sciences avec notre admirable classe « adaptée ». Il s'installa à côté de moi et il me plut tout de suite. Moi qui voulais devenir reporter photographe, je tenais là un excellent sujet…
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Tome 2 – Aux trois gentilshommes mousquetaires Athos, Porthos et Aramis, toujours prêts à en découdre avec les gardes du Cardinal de Richelieu, s’associe le jeune gascon d’Artagnan fraîchement débarqué de sa province avec pour ambition de servir le roi Louis XIII.
Engagé dans le corps des mousquetaires, d’Artagnan s’éprend de l’angélique Constance Bonacieux. En lutte contre la duplicité et l’intrigue politique, les quatre compagnons trouveront en face d’eux une jeune anglaise démoniaque et très belle, Milady, la redoutable espionne du Cardinal.
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Le médecin malgré lui
Sganarelle, le faiseur de fagots, est dans de beaux draps : voici que par une ruse vengeresse, sa femme le fait passer pour médecin. Le vieux Géronte, qui l'a fait mander pour guérir sa fille, semble perplexe face aux explications de ce docteur peu orthodoxe :
« Géronte – On ne peut pas mieux raisonner, sans doute. Il n'y a qu'une seule chose qui m'a choqué : c'est l'endroit du foie et du cœur. Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont; que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit. Sganarelle – Oui, cela était autrefois ainsi; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d'une méthode toute nouvelle. » Les cocasseries perpétuelles de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage, pour notre plus grand bonheur. Et, pour comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade…
Lettres de mon moulin
Le Nord de la France, noyé dans les brumes, ignorait le Sud. Alphonse Daudet le lui fit découvrir par ses « Lettres de mon moulin ». La Provence, celle de la mer et celle de la montagne, est apparue soudain avec ses troupeaux, ses belles Arlésiennes et ses parfums. Un siècle plus tard, maître Cornille et son secret, la mule du pape qui retient son coup de pied, le curé de Cucugnan, le sous-préfet aux champs, tous ses personnages vivent encore avec la même intensité. Tristes ou gais, mélancoliques ou satiriques, ces petits textes sont des chefs-d’œuvre de malice, de poésie et d'émotion.