Philippe Alexandre, Béatrix de l'Aulnoit
La dame des 35 heures
Un ouvrage polémique sur Martine Aubry, figure politique adorée des français, dont le nom est indissociable du passage à la loi sur les 35 heures. Pamphlet pour les uns, réquisitoire argumenté pour les autres, le livre de Philippe Alexandre, éditorialiste à BFM et ancienne star de RTL, et de Béatrix de l’Aulnoit, grand reporter à Cosmopolitan, dresse un portrait au vitriol de la fille de Jacques Delors, décrite doublement comme une fille à papa qui n’a fait que se servir des idées de l’ancien président de la Commission européenne et comme une arriviste forcenée. Au lecteur de se faire une idée sur celle qui deviendra peut-être un jour la première femme président de la République.
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Le Parlement, l’Élysée, l’Hotêl Matignon, tels sont les théâtres ou se joue, parfois même en coulisses, le drame de l’après-gaullisme. Peints au vitriol ou nimbés de tendresse, on y verra Georges Pompidou, Michel Debré, Maurice Couve de Murville, Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure, et bien dé,autres…
Le grand tournant du socialisme
« Il n'est plus possible de se taire », écrit Roger Garaudy. II analyse la crise du mouvement communiste international, marquée par le schisme chinois, l'invasion de la Tchécoslovaquie et la dégénérescence de la théorie marxiste chez les dirigeants communistes. Écartant la polémique, le théoricien marxiste recherche les causes de cette crise et les découvre dans la nouvelle révolution cybernétique à laquelle ni le mouvement communiste, ni le monde capitaliste ne sont adaptés. Portant aussi un regard neuf sur la crise de Ia civilisation américaine, ce livre est un effort pour poser les problèmes cruciaux de la fin du XXè siècIe et pour préparer le grand tournant vers un socialisme à visage humain.
Deux ou trois choses à vous dire
Notre pays a encore une chance de recoller à la marche du monde et de retrouver son rang. La France a rendez-vous avec les autres, tous les autres, de l’Est à l’Ouest : il n’est pas trop tard pour faire de ce rendez-vous un moment de reconquête. Mais cela ne pourra se faire qu’à deux conditions. Il nous faudra d’abord accepter la nécessaire remise en cause que nous fuyons depuis tant d’années. Tracer ensemble un projet collectif dans lequel chacun se reconnaisse et par lequel chacun retrouve l’espoir. Ne pas se contenter de défendre ses anciennes conquêtes mais en préparer d’autres, ne pas se crisper sur ses avantages devenus caducs mais adapter ses exigences aux transformations de la planète, ne pas refuser la mondialisation mais s’en servir, la tordre vers des progrès nouveaux. Il nous faudra ensuite accepter de passer quelques années difficiles, mais nécessaires, comme l’ont fait tous nos partenaires.
La part d’ombre
Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste.