Angelo Rinaldi
La dernière fete de l’empire
De retour dans son île, le narrateur retrouve pour la dernière fois le « Café de l’Empire » que sa mère vient de vendre. C’est alors que naît un flot de souvenirs, d’images. La journée qui est celle de la fermeture de « l’Empire » contient plusieurs destins. Le passé et le présent alternent, donnant à voir une humanité sans grandeur, mais non sans folie. Et surtout il y a la mère, dans sa vieillesse solitaire, de qui le fils prend congé sans soupçonner qu’avec ceux que l’on aime le banal au revoir, c’est parfois un adieu.
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Revoici « Boro », son insolence et sa désinvolture de héros fitzgeraldien, dans le troisième volet de ses aventures. Nous sommes en 1937, alors que les républiquains cèdent devant les troupes franquistes. La guerre d'Espagne a oublié le photographe-aventurier sur la paille humide d'un cachot, dans les couloirs des condamnés à mort, parmi les cris des suppliciés.Mais pendant ce temps, dans le Paris du Front populaire, ses amis ne restent pas inactifs. Boro parviendra-t-il à s'évader de sa forteresse et à échapper à son gardien, l'impitoyable Von Riegenburg ? Sauvera-t-il Solana, sa compagne de cellule, farouche passionaria dont la beauté pourrait lui faire oublier la lointaine Maryika ?
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