Angelo Rinaldi
La dernière fete de l’empire
De retour dans son île, le narrateur retrouve pour la dernière fois le « Café de l’Empire » que sa mère vient de vendre. C’est alors que naît un flot de souvenirs, d’images. La journée qui est celle de la fermeture de « l’Empire » contient plusieurs destins. Le passé et le présent alternent, donnant à voir une humanité sans grandeur, mais non sans folie. Et surtout il y a la mère, dans sa vieillesse solitaire, de qui le fils prend congé sans soupçonner qu’avec ceux que l’on aime le banal au revoir, c’est parfois un adieu.
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