Gay Talese
La femme du voisin
Livre vendu sans sa jaquette – Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain , nous dit le dernier des Dix Commandements. Pas le plus évident à respecter… Dans cette exploration unique de la vie sexuelle des Américains, Gay Talese raconte la révolution sexuelle aux Etats-Unis : trente ans d’aventures, de luttes et d’audaces. On y fait la rencontre de Hugh Hefner, fondateur de Playboy et prophète d’une nouvelle morale sexuelle. Des salons de massages relaxants aux tournages de films, jusqu’aux maisons d’édition clandestines de livres érotiques, Talese raconte aussi les communautés hippies des années 1970 et les orgies d’Hollywood. De cette enquête sans précédent émerge une question fondamentale : comment est-on passé des premiers colons puritains à l’explosion érotique californienne ?
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1572-1588: années « venteuses et tracasseuses » où catholiques et protestants continuent de s’entredéchirer. Quittant de nouveau son château périgourdin, le huguenot Pierre de Siorac retrouve Paris où il devient le médecin, puis l’agent secret d’Henri III. Mûri, mais non vieilli, Pierre va découvrir, au cours de périlleuses missions, les menaces qui guettent le royaume, à l’heure où l’ambitieux Philippe II d’Espagne arme contre le roi de France le bras du duc de Guise, chef redouté de la Ligue…
Des grives aux loups – Tome 2 – Les palombes ne passeront plus
Le Prix des Libraires 1980 a couronné « Des grives aux loups », le premier tome du grand roman de Claude Michelet qui se poursuit et s’achève dans le volume que voici. Le retentissement de cet ouvrage, dans le public français s’affirme profond et durable. Il est la juste récompense d’une œuvre qui parle au cœur, où tout – personnages et situations – est vrai et où la France entière, celle des villes comme celle des champs, se reconnaît et retrouve ses sources vives… Nous avons laissé la famille Vialhe et le village de Saint-Libéral au lendemain de la Grande Guerre; dans le bourg qui se réveille, la nouvelle génération affronte un monde nouveau…
Taisez-vous Elkabbach !
En 1970, il devient présentateur du journal télévisé de la première chaîne. En 1972, il rejoint la deuxième chaîne pour y occuper la même fonction jusqu’en 1974, tout en animant le magazine Actuel 2. En 1974, il présente la tranche d’information de midi de France Inter, puis il est successivement, à partir de 1975, rédacteur en chef de France Inter, rédacteur en chef à la direction de l’information de Radio France, et directeur de l’information d’Antenne 2 en 1977. En particulier, il commente le couronnement de Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique en décembre 1977. En octobre 1979, il écarte Claude Sérillon de la présentation de la revue de presse de la chaîne dans laquelle ce dernier avait traité l’affaire des diamants de Bokassa9. De 1977 à 1981, il anime différentes émissions dont Cartes sur table avec Alain Duhamel.
Henri IV
Dans la mémoire des Français, Henri IV est le seul roi à n’avoir connu aucune disgrâce. Sa mort l’a auréolé d’une indestructible popularité et son règne est vite devenu l’auberge espagnole de notre histoire. Le Gascon caustique méprisant la peur, l’homme d’action ennemi des parlottes, le bon vivant, l’homme de la poule au pot, le Vert-Galant sûr de ses conquêtes : autant d’images d’Epinal que Jean-Pierre Babelon réajuste sans parti pris ni complaisance, pour expliquer le phénomène Henri IV.Le 1er août 1589, assiégeant Paris en pleine rébellion, Henri III, victime d’un attentat, murmure à celui qui sera demain Henri IV :« Vous voyez comme vos ennemis et les miens m’ont traité. Il faut que vous preniez garde qu’ils ne vous en fassent autant. » Le dernier des Valois disparu, Henri de Navarre devient roi d’une France déchirée par les guerres de la Ligue, où la monarchie traverse un de ses pires moments.Cinq ans sont nécessaires au premier Bourbon pour ouvrir les portes de la capitale, quatre autres pour apaiser les armes et les consciences. Il ne lui reste que douze ans pour créer, avec l’aide de Sully, un Etat moderne : l’économie, l’agriculture, l’urbanisme, l’université, il n’a de cesse de tout réorganiser et de continuer la tradition monarchique séculaire, comme s’il avait su que peu de temps lui était octroyé pour accomplir sa tâche.Pour Henri IV, ce célibataire mal marié, qui se reconnaissait trois plaisirs, la guerre, la chasse et l’amour, la plus grande joie fut sans doute la naissance du dauphin, le futur Louis XIII. Il avait alors 48 ans. Après avoir rétabli l’unité de son royaume et assuré le « bien-être de ses peuples », il fondait une nouvelle dynastie. Le fils de Jeanne d’Albret pouvait-il rêver d’une plus belle destinée ?Au bout du compte, un caractère et un comportement peu ordinaires, un pragmatisme et un relativisme qui tranchent vigoureusement sur les mentalités de l’époque, et un esprit qui nous est étrangement proche.