Roxana Robinson
La fille de l’autre
Peter et Emma, tous deux divorcés, se fréquentent depuis presque un an lorsqu’ils s’installent ensemble. Après quelques difficultés pour refonder une cellule familiale stable, la situation, peu à peu, s’améliore. Seul point noir au tableau : Amanda, la fille de Peter Meurtrie par le divorce de ses parents et livrée à elle-même, Amanda souffre en silence. Les années passent, mais le temps ne suffit pas à atténuer sa douleur. Au contraire, devenue adolescente, la jeune fille semble de plus en plus désorientée et se dévergonde rapidement. Les limites qui lui ont été jadis inculquées ne suffiront pas à désamorcer les tensions générées par la vie avec sa nouvelle famille.
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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