Marc Saibène
La flotte des russes blancs
Alors que la Première Guerre mondiale connaissait ses derniers soubresauts, la révolution soviétique était en marche. La Marine du Tsar avait de tous les temps été un des fers de lance du régime, et bien souvent le déclencheur des révoltes et émeutes. Dans ce monde en déliquescence, une véritable marine blanche, forte de plusieurs milliers d’hommes et dotées d’une flotte conséquente, survécut plusieurs années. Elle finit sa vie à Bizerte, alors port français. Les navires connurent des fortunes diverses, les hommes se dispersèrent aux quatre coins du Monde, mais cette histoire est passionnante, digne d’un roman.
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Un antisémitisme ordinaire
Un siècle et demi après l'émancipation des Juifs par la Révolution française, le régime de Vichy promulguait une législation qui faisait d'eux des parias dans leur patrie. En présence de ce droit antisémite, il importe de savoir ce que fut l'attitude de l'administration, des juridictions et des milieux professionnels concernés. S'agissant du Barreau, ce livre, fruit de recherches dans les archives professionnelles et judiciaires, retrace comment, au-delà des réactions individuelles, l'émergence d'un antisémitisme érigé en règle ordinaire de la société française ne suscita ni refus de principe, ni rejet massif, ni protestation collective.
Dix jours qui ébranlèrent le monde
Dix jours qui ébranlèrent le monde de l’Américain John Reed (1887-1920) retrace avec une intensité et une vigueur extraordinaires les premières journées de la révolution russe d’Octobre 1917. John Reed parcourt en toute liberté Petrograd, la « capitale rouge », recueille les analyses des principaux acteurs politiques et écoute le peuple de Petrograd dans les cercles qui se formaient sur les places publiques, à la porte des boulangeries, à l’intérieur des casernes. Plus qu’une simple énumération des faits ou un recueil de documents, John Reed propose une série de scènes vécues, des tableaux pris sur le vif. De retour aux États-Unis, il rassemble l’essentiel de ses observations et revit, dans l’urgence, cette aventure humaine dont il apparaît encore aujourd’hui comme l’un des témoins les plus proches.
Dans le secret des princes
Cet homme, vous ne l’avez pas souvent vu ni entendu. « Ce ne sont pourtant ni la lumière ni la verve qui lui font défaut. Il a longtemps exercé l’une des plus cruciales et des plus mystérieuses charges de l’État : Alexandre de Marenches a dirigé pendant près de onze ans les services secrets français, sous deux présidents, Pompidou et Giscard d’Estaing. Ses interlocuteurs d’aujourd’hui sont les présidents, les rois et les puissants qu’il accepte de conseiller. » Cette femme, tout le monde la connaît : c’est Christine Ockrent. Séduite par ce personnage hors du commun, elle a réussi à le faire parler. Ce livre n’est donc pas plus une enquête qu’un interrogatoire : c’est un dialogue entre une grande professionnelle du journalisme et un grand professionnel du Renseignement.
Réseaux d’ombres
Le Colonel Rémy, de son vrai nom Gilbert Renault, est l’un des résistants français les plus connus durant la Seconde Guerre mondiale. Il organise, développe et perfectionne le réseau de renseignements créé par Louis de La Bardonnie, réseau qui devient la Confrérie Notre-Dame, un des plus importants réseaux de la zone occupée. Il est également connu sous différents autres pseudonymes comme « Raymond », « Jean-Luc », « Morin », « Watteau », « Roulier » et « Beauce ».