Collectif
La France au travail – 1900 à 1968
Cet ouvrage a l’embition d’évoquer les évolutions du monde du travail en France entre 1900 et 1968, d’en capter les moments forts pour témoigner de la façon dont les Français ont traversé ces mutations.
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L’opium et le bâton
C'est l'histoire de Thala, village kabyle, pendant la guerre avec d'un coté la présence de l'armée française et le long cortège des sévices que l'on connaît, de l'autre un village avec des habitants engagés dans la vie dure des champs et qui peu à peu se trouvent entrainés dans la lutte pour la libération du pays.
Dans les maquis « vietcong »
De novembre 1964 à fin janvier 1965, Madeleine Riffaud a partagé la vie et les risques des combattants du Viêtnam du Sud. « Passée derrière le miroir », dans cette coulisse inexplorée qu'était la jungle, Madeleine Riffaud nous livre, vus de l'intérieur, les secrets Je la «guerre populaire » d'un pays pauvre, qui allait mettre en échec la formidable puissance de destruction des U.S.A., dotés de tout un arsenal d'armes chimiques et électronique Vécue par une femme (qui fut pendant l'occupation hitlerienne une petite fille chef de groupe de partisans et condamnée à mort pour avoir exécuté à Paris un officie de la Gestapo), cette aventure prend une dimension humaine qui dépasse de loin le sensationnel …
Tribunal Russel – Tome I – Le jugement de Stockholm
Le Russell Tribunal, également connu sous le nom de Tribunal international des crimes de guerre et Tribunal Russell-Sartre, était un tribunal d’opinion fondé par Bertrand Russell et Jean-Paul Sartre pour dénoncer la politique des États-Unis dans le contexte de la guerre du Viêt Nam. Il a été fondé en novembre 1966 à la suite de la publication du livre de Russell, « War Crimes in Vietnam ».
L’ère des camps
Le système concentrationnaire s'enracine à la structure du XXe siècle. Dénoncé par ses victimes quand elles lui échappent, il l'est aussi par ceux qui brandissent cette dénonciation somme une arme politique contre des régimes réprouvés – mais pas comme le mal absolu. Implacablement le camp s'inscrit dans une sorte de logique de la démence humaine. A chaque découverte, les camps nazis, les camps d'Algérie, les camps soviétiques, de Grèce, du Sud Vietnam… la bonne conscience des « autres » s'exclame : « Comment est-ce possible ? ». Sub specie aeternitatis, c'est au nazisme qu'appartient le triste privilège d'avoir créé le système concentrationnaire et le système d'extermination les plus monstrueusement déments. Mais, en regard de cette terrifiante spécificité » hors concours » du camp nazi, ne peut-on redouter que la conscience universelle ne s'émousse ?