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Malévitch
La lumière et la couleur
Six textes non publiés du vivant du peintre qui complètent notre connaissance de la pensée, de la pratique pédagogique et de l’oeuvre peint du créateur du suprématisme. Textes manifestes, analyses philosophiques et picturales du problème de la lumière et de la couleur.
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L’édit de Nantes – Réflexions pour un pluralisme religieux
Signé en 1598 par Henri IV, l’édit de Nantes est paradoxalement plus connu pour sa révocation, un siècle plus tard. Exalté depuis comme un chef-d’oeuvre de tolérance, par opposition à l’intolérance de Louis XIV et de ses dragons, il a acquis une valeur symbolique qui excède largement sa portée réelle. Pierre Joxe lui restitue son véritable sens : compromis nécessaire à l’ordre public, il fut surtout utile à l’enracinement de la monarchie absolue. Mais retracer cette histoire fournit aussi à l’auteur l’occasion d’une réflexion plus large sur l’organisation du pluralisme religieux dans la société française. Dans un dernier chapitre inédit, il revient longuement sur les problèmes de l’organisation du culte musulman, depuis le Corif (Conseil de réflexion sur l’islam en France) dont il prit l’initiative, jusqu’à l’instauration du Conseil français du culte musulman, parachevée par Nicolas Sarkozy. A la lumière de ces débats, l’édit de Nantes prend alors un relief particulier, en devenant le symbole du respect du pluralisme religieux inhérent à l’idée de laïcité.
Sourire et philosophie
Petite bourgade indienne proche de Bénarès, Bodhgaya accueille des milliers de bouddhistes venus du monde entier. En effet, c’est là que Siddharta Gautama, fils de souverain au VIe siècle avant Jésus-Christ, reçut l’éveil, devenant ainsi le Bouddha ( » l’éveillé « ). Chaque année, en janvier ou février, à l’occasion de cet anniversaire, le Dalaï-Lama vient y célébrer une fête spirituelle. C’est l’occasion d’un grand moment d’enseignement où Sa Sainteté répond directement aux questions de la nombreuse assemblée, avec le charisme, la sérénité et la clarté qui le caractérisent. Ici sont réunis des entretiens choisis, qui sont autant de textes de référence pour la communauté bouddhiste. » Océan de Sagesse « , avec une érudition vive, multiple, curieuse de tout, s’exprime sur la doctrine de la vacuité comme sur le port de la robe monastique, sur la politique comme sur les tantras. A l’écouter parler de Jésus, on se réconcilie avec les valeurs fondamentales du christianisme ; sur la physique quantique on s’aperçoit que le bouddhisme s’est depuis longtemps penché, tout comme sur la psychologie appliquée. A l’entendre rire, enfin, on est persuadé que l’espoir reste une denrée précieuse et le bonheur, sans doute, un long chemin. En 1937, au Tibet, un extraordinaire petit garçon de deux ans a été reconnu comme la quatorzième incarnation dans la lignée des dalaï-lamas. Aujourd’hui il est un grand maître spirituel, exceptionnellement doué pour transmettre des vérités de manière accessible à tous.
La fin du hasard
« Dieu ne joue pas aux dés !» Ce 29 octobre 1927, sous les boiseries de l’hôtel Métropole à Bruxelles, la fameuse formule est lancée. Celui qui a osé défier les plus grands savants du monde réunis en congrès ce jour là n’est autre qu’Albert Einstein, le père de la théorie de la relativité. Pour lui, la nature n’obéit pas au hasard. Face à lui, un autre savant, Niels Bohr, le fondateur de la physique de l’infiniment petit, est convaincu du contraire. Et il lui répond sans ménagement : « Cessez de dire à Dieu ce qu’il doit faire ! » A ses yeux, l’insaisissable comportement des particules élémentaires se perd dans le flou du hasard. Où en est-on aujourd’hui ? Plus que jamais, le débat fait rage. Pour les uns, l’implacable principe d’incertitude découvert par le jeune Heisenberg à l’âge de 26 ans n’a pas été pris en défaut. Et jamais il ne le sera. A partir de là, la matière – et tout ce qui existe – est la proie du hasard aveugle. Pour les autres au contraire, la réalité repose sur des lois dont l’origine reste énigmatique. Les derniers progrès de la science ne montrent-ils pas que le feu du Big Bang ne s’est pas déclenché par hasard ? Finalement, qui croire ? Pour la première fois, on est peut-être en mesure de trancher. Les gigantesques expériences effectuées sur terre – au CERN (avec le L.H.C.) – et dans l’espace (avec le satellite Planck) nous donnent des débuts de réponse.
Le rêve cistercien
Découvertes Gallimard / Philosophie et Religion – Les cisterciens voulaient mener une vie monastique parfaite, sans compromission avec le siècle. Leur aventure spirituelle, commencée en 1098, est toujours actuelle, et concerne aujourd’hui quelque sept mille moines et moniales. Mais le rêve cistercien va bien au-delà d’une quête confinée aux monastères où vivent des chrétiens épris d’absolu. Il a profondément modifié les relations de l’homme à la nature, à la société, à l’art. Dès le XIIe siècle, la volonté de réforme et les aspirations mystiques de solitaires volontairement coupés du monde ont déterminé des métamorphoses qui nous concernent tous. Historien et archéologue, Léon Pressouyre nous convie à ce retour aux sources.