Xavier Raufer
La mafia albanaise
Je vois déjà les consciences morales adopter la stratégie du soupçon. Parler de la mafia albanaise ? C’est faire le jeu de Milosevic. Voire même, donner dans le racisme anti-albanais. C’est naturellement tout le contraire. Voici ce que va démontrer ce livre, le premier consacré à ce sujet, qui traite de choses terribles avec le sérieux et la pudeur qui s’imposent. Tous les pays ont un milieu criminel. Peu nombreux sont cependant ceux qui ont suscité une authentique mafia, une société secrète permanente, dotée de rites d’initiation, d’une loi du silence et pratiquant un recrutement clanique.
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La collection Brading
La délicieuse Miss Silver est comme d’habitude occuper à tricoter quand Lewis Brading vient lui rendre visite. L’homme est propriétaire d’une célèbre collection de bijoux, gardée dans une annexe qui semble inviolable. Mais Brading a tout de même peur, entre autres de son employé, un ancien faussaire. Maud Silver commence par lui refuser son aide… Mais elle est très vite rongée de remords quand la presse annonce le meurtre de Brading. Cette fois, la célèbre détective privée ne pourra résister à l’envie de faire la lumière sur cet assassinat. Inédit en France, ce roman permet au lecteur de plonger dans le curieux monde des collectionneurs.
Détective
Dans les ténèbres d'une nuit d'hiver, une Chevrolet lancée à pleine vitesse dévore la route qui relie Miami à la prison centrale de Raiford. À bord, Malcolm Ainslie, prêtre devenu sergent de la police criminelle de Floride. Il ne lui reste que peu de temps pour recueillir les dernières confessions du détenu Elroy Oil : à l'aube, l'homme sera exécuté.
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« Vous comprendrez, quand vous verrez l’Amérique, qu’un jour ils auront des peintres, parce que ce n’est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu’il n’y ait pas de peintres un jour ». La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté Il annonce l’avènement d’une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juilet 1867, dans les fastes de l’Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d’outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l’Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l’effet d’un géant fourvoyé dans une salle de bal. » … L’épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New-York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s’achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollok, un artiste inconnu des Européens de l’époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.
Excursion missionnaire dans les Montagnes bleues
Thomas Arbousset est né en 1810. En 1832, il quitte la France et commence en 1833 un ministère auprès des Sotho, crée la station missionnaire de Morija, qui abrite toujours le siège de l'Eglise évangélique du Lesotho. Son seul ouvrage connu en France est « La relation d'un voyage d'exploration au nord-est de la Colonie du Cap de Bonne-Espérance' », publié en 1842, qui a fait de lui le découvreur des sources de l'Orange et lui vaut une place dans les livres de géographie : Le Mont-aux-Sources porte encore le nom qu'il lui a donné. La présente édition comporte aussi la « Notice sur les Zoulas, chapitre xvi de la « Relation », où l'on trouve le « chant des louanges » de Dingan, roi des Zulu, successeur de Chaka. Ce texte a été recueilli sur le terrain en 1838, auprès de Zulu réfugiés au Lesotho, transcrit et traduit par Arbousset. Il est sans doute le premier chant de louanges bantou à bénéficier d'un tel traitement ethnographique.