Xavier Raufer
La mafia albanaise
Je vois déjà les consciences morales adopter la stratégie du soupçon. Parler de la mafia albanaise ? C’est faire le jeu de Milosevic. Voire même, donner dans le racisme anti-albanais. C’est naturellement tout le contraire. Voici ce que va démontrer ce livre, le premier consacré à ce sujet, qui traite de choses terribles avec le sérieux et la pudeur qui s’imposent. Tous les pays ont un milieu criminel. Peu nombreux sont cependant ceux qui ont suscité une authentique mafia, une société secrète permanente, dotée de rites d’initiation, d’une loi du silence et pratiquant un recrutement clanique.
Vous aimerez aussi
L’Africaine
Une vision fascinante de l’Afrique : celle, mythique des expatriés ( avec l’exotisme des grands espaces et l’illusion de la liberté), par rapport à l’Afrique réelle, qui s’enfonce dans la guerre et dans la misère. Une narration subtile, sensible, dans un style vigoureux, très évocateur. Esmé, désespérée par la mort de son père, célèbre poète italien, se retrouve au Kenya, auprès d'un golden boy. Au contact de ce pays mystérieux, elle décide de ne plus retourner à Rome et tombe amoureuse d'Adam, organisateur de Safaris, qui la fascine. C'est à Nairobi qu'Esmé apprend les règles de la vie africaine. Non pas celles des Noirs, qui semblent encore vivre en état de colonisation, mais celle d'une caste de Blancs expatriés, monde d'illusion et de pouvoir, dans une atmosphère d'alcool, de drogue et de sexe …
Vers chez les blancs
Dans le petit milieu littéraire, seules deux ou trois choses comptent vraiment : les pages que l'on noircit, les femmes que l'on séduit, l'argent que l'on amasse. Le tout en évitant les pannes. Francis a eu tout cela, du temps où il était un auteur à succès. Mais la roue a tourné, la gloire a déserté et, en attendant une improbable réédition, il ne lui reste plus guère que les femmes, la sienne mais surtout celles des autres. Il s'y jette donc à corps perdu, abuse du sexe en général et de celui de Nicole, la femme de son meilleur ami, en particulier.
Studer et l’affaire du chinois
Évoquant rétrospectivement l'histoire du Chinois, l'inspecteur de police Jakob Studer devait la baptiser l'«affaire des trois atmosphères», parce qu'elle se déroula dans trois endroits totalement différents : une auberge isolée, un hospice pour déshérités, une école d'horticulture. Lien entre ces trois lieux : l'énigmatique figure de James Farny, assassiné d'un coup au cœur qui ne troue pourtant aucun vêtement, et dont Studer avait fait la connaissance par hasard quelques mois auparavant. Ses yeux en amande, ses pommettes hautes, sa moustache tombant au coin des lèvres avaient amené Studer à le baptiser mentalement «le Chinois». Et c'est toute son histoire que l'inspecteur va progressivement reconstituer au cours de son enquête, traversant asiles, hospices, foyers et instituts pour adolescents – lieux d'une marginalité amère et résignée, qui furent, incidemment, ceux de l'existence même de Friedrich Glauser.
Café noisette
Jordan Greene, jeune informaticien noir américain, quitte son sud natal pour rejoindre un géant du secteur à New York. Vite perdu dans les méandres de Manhattan, il commence à s’éloigner de sa petite amie J’nette. Surgit dans sa vie Kimberly, une jeune artiste peintre aux flamboyants cheveux rouges. Pour Jordan, qui affiche dans son bureau un portrait de Malcom X, être amoureux de Kimberly n’est pas simple : elle est blanche. En plus elle traîne un passé qu’elle voudrait garder secret… La famille et les amis de Jordan crient au scandale pendant qu’un long malentendu s’installe. Eric Jerome Dickey dépeint formidablement l’empire de la hâblerie et de la tchatche dans l’Amérique d’aujourd’hui. Café Noisette est un roman savoureux et provoquant ; l’histoire d’un amour difficile sur fond de construction d’une société multiculturelle. » Une comédie subtile et drôle sur la complexité américaine » USA Today.