Jean Canolle
La maison des esclaves
Gorée, capitale de la traite française à la fin du XVIIIe siècle, au large de Dakar, Gorée et sa « maison des esclaves » ont depuis longtemps disparu dans le sillage du brick négrier Cassiopée, quand une mutinerie éclate à bord. Cent morts. Au cours de la révolte, Amaryllis la métisse et Kinkéliba le jeune chef ouolof se sont rencontrés. Vendus séparément à l’arrivée du brick à Fort-Royal (Fort-de-France) – nous sommes en 1788 -, ils vont braver tous les périls pour se retrouver et lutter ensemble pour la reconnaissance de la dignité de leurs frères esclaves.
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Par un chaud dimanche d’été, près du bassin du port de l’Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s’aperçoivent qu’ils ont eu tous deux l’idée d’écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l’un de l’autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
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De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
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