- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- La maison vide
Annie Guéhenno
La maison vide
Avant de vivre dans l’ombre de son mari, Jean Guéhenno, elle fut résistante et écrivain. ANNIE GUÉHENNO, résistante et écrivain, est morte à Paris vendredi 28 avril à l’âge de 89 ans. Née à Tréguier le 17 septembre 1916, elle était la veuve de l’écrivain et essayiste Jean Guéhenno (1890-1978).
Vous aimerez aussi
Silence, on ment
En apparence, tout oppose Richard Tessler, l’animateur vedette de Canal Première, qui manie la langue comme une arme de combat, et Hassan Elgann, l’ailier droit de l’équipe de France de foot, le crâne rasé, le verbe rare, soudé à son clan familial dans le 93. En apparence, seulement. Ces deux fauves ont au moins un rêve en commun : Delphine, blonde aux jambes affolantes, aussi cynique que Tessler dont elle ne fera qu’une bouchée. En la raccompagnant chez elle, Richard est témoin d’une émeute au cours de laquelle un enseignant se fait molester puis tombe dans le coma. La police cherche les responsables et surtout le commanditaire. Richard sera-t-il impliqué ? La bluette entre happy few des plateaux télé vire alors à la série noire. Chacun voit son passé resurgir. On découvre, aupassage, que tout le monde ment. Et se ment. Tessler a effacé toutes les traces de ses origines, le clan Elgann flirte avec le banditisme, Delphine est une manipulatrice hors pair. Mais, au juste, qui manipule qui ?
Et la force d’aimer
Mona surgit un soir au bord du canal Saint-Martin, jolie fille seule, épuisée. Lorsqu'il la voit, Emmanuel, installé mais célibataire, séducteur mélancolique, lui offre l'hospitalité, sans vraiment savoir pourquoi. Quelle force l'amène à protéger et à cacher la criminelle en fuite, jugée pour le meurtre de Tom, son amant ? Quelle force habite Mona, capable après neuf ans de détention, après une évasion mystérieuse, de tenter l'impossible pour s'approcher d’Éveline, sa fille, jamais revue depuis sa naissance en prison ? Emmanuel se décide à l'emmener au sud, où vit la petite, mais il ne trouve pas la bonne route, et les saisons passent dans un pays soudain vaste comme l'Amérique.
Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s'attrister de l'état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s'inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ? Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l'esprit de ses premiers livres.
Mourir peut-être
Le récit d'une expédition ethnologique conduite au coeur de la selva « » brésilienne, dans l'espoir d'entrer en contact avec une tribu indienne particulièrement sauvage et violente qui n'a jamais cédé, même aux gestes d'amitié. Cette expédition a pour devise : « Mourir peut-être ; tuer, jamais ». Les hommes installent donc leur campement au bord d'une rivière, en pleine forêt vierge et, décidés à ne jamais se servir de leurs armes quoi qu'il arrive (sauf pour chasser le gibier), ils se contentent de disposer, bien en vue sous les arbres, des cadeaux pour attirer les Indiens. Comment ceux-ci cernent le camp de leurs clameurs guerrières et de leurs volées de flèches, comment chacun des hommes de l'expédition réagit dans ces circonstances critiques, comment peu à peu, grâce à la patience et à l'intelligence de leur chef, une négociation amicale succède à l'affrontement cruel, c'est ce que Ferreira de Castro nous raconte dans un récit où alternent la description colorée des lieux et des événements, la réflexion sur le destin de l'homme et un authentique « » suspense « », qui tient le lecteur en haleine de bout en bout.