Dominique Lacout, Christian Lançon
La mise à mort de Jean-Edern Hallier
La mise à mort de Jean-Edern Hallier est un livre effrayant. Un livre si stupéfiant par ses implications que l’on se surprend à penser : ai-je vraiment vécu dans cette France-là, dans cette République-là, sous la présidence de cet homme-là ? C’est la face obscure du mitterrandisme qui est ici dévoilée, et sous un jour insoupçonné. Tombé dans le piège obsessionnel tendu par un écrivain fantasque et talentueux, le président de la République, dont les secrets accumulés depuis des décennies constituent et l’armure et le talon d’Achille, met en place un système de persécution dont on découvre ici l’extravagante ampleur.Nous connaissions déjà le passé et les amitiés troubles de François Mitterrand, président romanesque et dissimulateur. Nous n’ignorions pas que cet «aventurier sans principes et sans scrupules», dixit Jacques Chirac, aimait à confondre vie publique et vie privée.
Vous aimerez aussi
Fier d’être français
Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!
Mai 68 – Des barricades ou des réformes ?
Alain Griotteray, à la demande de Valéry Giscard d’Estaing, avait analysé devant les députés Républicains Indépendants en juin 1968 les erreurs du mois de mai auxquelles le peuple avait répondu par la manifestation du 30 mai 1968 au Champs-Elysées et par les élections triomphales de fin juin. Sa conférence fut publiée en septembre 1968, préfacée par Valéry Giscard d’Estaing. Cet ouvrage en redonne la version intégrale. Alain Griotteray répondait alors par l’analyse du mal et les leçons à en tirer. Il complète aujourd’hui son analyse de juin 1968. Il décrit les Français tournant le dos à leur civilisation chrétienne et subissant l’invasion de l’islam… Est-ce la fin de leur monde, selon l’expression d’André Malraux en juin 1968 ? Cette fin est-elle inéluctable à partir du moment où nul ne se fait plus une certaine idée de la France ?
L’Algérie de Gaulle et l’armée
La tragédie vécue par l'armée, les rapports de celle-ci avec le général De Gaulle après son accession au pouvoir en 1958, les rapports entre l'armée et la population, tout est décrit avec un constant souci de l'histoire. et pour finir, « La fronde des généraux », on assiste à leur procès, on suit leurs années de captivité jusqu'à leur retour à la vie civile.
Notre homme à la Maison-Blanche
Comment un petit gangster d’origine italienne, Sam Giancana, a-t-il pu décider de faire assassiner John F. Kennedy qu’il avait pourtant contribué à faire élire cinq ans plus tôt ? De quelles complicités a-t-il bénéficié au sein d’une CIA traumatisée par l’échec de « la baie des Cochons » ? Pourquoi Jack Ruby, l’assassin de Lee H. Oswald, avait-il ses entrées au siège de la police de Dallas ? Notre homme à la maison-blanche – c’est ainsi que Sam Giancana appelait le président- nous montre pour la première fois la mafia vue de l’intérieur et dévoile le mystère qui régnait depuis près de trente ans autour de cette tragédie. Faisant ses débuts dans le Chicago de la prohibition dominé par Al Capone, Sam Giancana reculera devant aucun moyen pour construire son empire dont les frontières s’étendront bien au-delà des États-Unis dans les années 60. Cette description assez effrayante du double jeu entre le pouvoir et le crime organisé, qui va bouleverser l’opinion, bouscule bien des légendes. On y découvre une haute société où le père d’un futur président fait allégeance à l’un des parrains du Milieu, s’engageant au nom de son fils pour sauver sa propre vie. Hollywood apparaît aussi comme un monde sous influence : les relations étroites de Sam Giancana avec Frank Sinatra ou Marilyn Monroe en témoignent. On ne commence pas ce livre sans le terminer : au-delà des révélations, c’est en effet le mythe d’une époque, d’une dynastie, et d’une certaine Amérique qui s’effondre. Chuck Giancana, soixante-dix ans, directeur d’hôtel puis promoteur, ne fut jamais mêlé directement aux affaires de son frère aîné, Sam, dont il était cependant le confident. Samuel M. Giancana est le neveu du gangster. Il a trente-six ans et a fondé une société de relations publiques.