Henri Troyat
La rencontre (Les semailles et les moissons – Tome 5) – 2 volumes
Suite Romanesque « les semailles et les moissons » – Tome 5 – Paris, 1938. Elisabeth tient un petit magasin de disques, rue Marbeuf. Libre, solitaire, secrète, elle est décidée à défendre sa tranquillité coûte que coûte. Mais son caractère n’est-il pas un défi au destin ? Elle est entraînée dans d’orageuses aventures, auxquelles va bientôt se mêler le grondement de la guerre. A travers ces épreuves, Elisabeth s’efforce en vain de découvrir sa voie. C’est au moment où elle croit tout perdu qu’une rencontre décisive se produit, celle d’un homme qui lui rendra confiance en elle-même et en l’avenir.
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De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
Les rois maudits – Tome II – La reine étranglée
Traduits dans le monde entier, Les Rois maudits ont remporté un succès exceptionnel et sont considérés comme un des modèles contemporains du roman historique.
Faisant suite au Roi de fer, La Reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel. Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l’épouse, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel.
Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.
Bouvard et Pécuchet
Par un chaud dimanche d’été, près du bassin du port de l’Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s’aperçoivent qu’ils ont eu tous deux l’idée d’écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l’un de l’autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
La goutte d’or
Idriss gardait ses chèvres et ses moutons non loin de l'oasis de Tabelbala quand une Land Rover a surgi. Une jeune femme blonde aux jambes nues a pris en photo le petit berger saharien. Sa photo, elle la lui enverra dès son retour à Paris. Idriss a attendu en vain. Son image volée ne lui a pas été rendue. Plus tard, quand il va partir vers le nord et jusqu'à Paris pour chercher du travail, il va se heurter à des images de lui-même qu'il ne reconnaîtra pas. Perdu dans un palais de mirages, il s'enfoncera dans la dérision jusqu'à ce qu'il trouve son salut dans la calligraphie. Seul le signe abstrait le libérera de la tyrannie de l'image, opium de l'Occident.