- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- La seule de ma race
Nathalie Daysse
La seule de ma race
« J’éteins mon téléphone. Allongée sur le lit, je reste un moment à repasser en boucle l’étrange proposition qui vient de m’être faite. Je ne sais si je dois m’en réjouir, si j’ai le droit de m’en réjouir. La femme qui vient de m’appeler veut tenter de réparer l’énorme préjudice qu’elle m’a causé il y a plus de quarante ans. Cette femme m’a tout simplement abandonnée à la naissance. Et moi, je l’ai retrouvée. »
Vous aimerez aussi
Et pourquoi pas Hollywood ?
Michel Malausséna, dans son précédent livre sorti en 2008, Les Animatueurs*. s’est livré, selon ses termes, à un « suicide professionnel ». Mais grâce au succès rencontré, il remue encore et se prend désormais pour un auteur. Déterminé à s’autodétruire, il réitère avec cette biographie de jeunesse : arrivée à Paris, recherche d’emploi dans le cinéma, ballade d’une piaule à l’autre, copains drogués et copains flics, films Z, films X pour parvenir finalement à rentrer à la télévision et à se faire une place respectable.
Les grandes libertines
A la fin du règne de Louis XV et au début de celui de Louis XVI, montent au firmament de la célébrité parisienne deux étoiles de la scène : Sophie Arnould, la cantatrice lyrique et Françoise ou Fanny Raucourt, la tragédienne. Elles finissent par scandaliser plus par la liberté de leurs mœurs homosexuelles que par leur talent. De l’une à l’autre, passera la petite Virginie Durfort qui fut initiée aux pratiques saphiques pendant un long séjour au couvent des Bernardines. D’autres partenaires suivront quand Virginie sera menée injustement à la guillotine le dernier jour de la Terreur… Une très intéressante biographie de deux personnalités féminines un peu tombées dans l’oubli qui, après celle de Mme Tallien, « La reine de Paris » et celle d’Olympe de Gouges « L’ange de la paix », achève la trilogie que Michel Peyramaure a consacré à ces quatre destins d’exception. Les documents sérieux manquant, il a opté pour une version très romancée en introduisant le personnage de fiction de Virginie et en prenant quelques libertés avec les dates des événements.
Les tribulations d’une caissière
Elle s’appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d’expérience derrière une caisse de supermarché. Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques… Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n’avait eu l’idée de raconter son travail, jour après jour. Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous l’avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l’ouverture du magasin ou avez été l’habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l’avez draguée, méprisée, insultée. Il ne se passe rien dans la vie d’une caissière ? Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu’à sa caisse.
Balade choreïale
Azir : le premier monde habité découvert par l’humanité. Un monde à la technologie balbutiante, divisé en minuscules provinces. Bientôt, les hommes vont arriver en masse, avec leur savoir et leur réalisme économique, et menacer de changer le visage de la planète. Nerbrume, la gouvernante azirie, et Méline, ambassadrice du Conseil de l’humanité, vont-elles réussir à inventer un nouveau mode de coexistence ?