Jean-Guy Soumy
La tempête
1999. Grace Dempsey, jeune avocate d’affaires new-yorkaise, et son mari Christopher, de passage en France, traversent en voiture les immenses forêts du plateau de Millevaches. Nous sommes le 27 décembre : le soir de la tempête, cette tempête qui secoua la nature et bouleversa des vies… La voiture bascule dans un ravin. Christopher est blessé. Au matin, Grace part chercher du secours. Sur ses escarpins fragiles et dans son manteau Gucci à deux mille dollars, elle finit par arriver à une vieille ferme fortifiée. Sur le toit d’une chapelle, un homme cloue une bâche. C’est Thomas, le maître des lieux. Unité de lieu, de temps, d’action. Avec ce roman contemporain, grave et profond, Jean-Guy Soumy marque un tournant dans son œuvre.
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Le chaos et la nuit
Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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