Leonardo Padura
La transparence du temps
Alors qu’il approche de son 60e anniversaire, Mario Conde broie du noir. Mais le coup de fil d’un ancien camarade de lycée réveille ses vieux instincts. Au nom de l’amitié (mais aussi contre une somme plus qu’honorable), Bobby le charge de retrouver une mystérieuse statue de la Vierge noire que lui a volée un ex-amant un peu voyou. Conde s’intéresse alors au milieu des marchands d’art de La Havane, découvre les mensonges et hypocrisies de tous les “gagnants” de l’ouverture cubaine, ainsi que la terrible misère de certains bidonvilles en banlieue, où survit péniblement toute une population de migrants venus de Santiago. Les cadavres s’accumulent et la Vierge noire s’avère plus puissante que prévu, elle a traversé les siècles et l’Histoire, protégé croisés et corsaires dans les couloirs du temps. Conde, aidé par ses amis, qui lui préparent un festin d’anniversaire somptueux, se retrouve embarqué lui aussi dans un tourbillon historique qui semble répondre à l’autre définition de la révolution : celle qui ramène toujours au même point. Un voyage éblouissant dans le temps et dans l’histoire porté par un grand roman plein d’humour noir et de mélancolie.
Vous aimerez aussi
Les aventures de Mark Twain
Cet ouvrage retrace les jeunes années de l'auteur et sa longue vie mouvementée : ses aventures comme prospecteur, sa carrière de journaliste et de conférencier, ses triomphes et ses déceptions d'écrivain et d'éditeur. Ses aventures personnelles, embellies par son imagination et son esprit irrévérencieux, ont donné naissance à ses livres les plus célèbres.
Comme le temps passe
Roman du souvenir, de l enfance et de la tentation, de la séparation et du retour, Comme le temps passe, c est l histoire de deux enfants de Tolède qui deviennent adultes en France ; « l histoire de deux êtres qui peuvent se chercher, se perdre, se retrouver, sans jamais cesser d être faits l un pour l autre », disait Brasillach. Publié pour la première fois en 1937, Comme le temps passe est le roman le plus riche et le plus connu de Robert Brasillach, c est aussi le roman de la jeunesse en quête de bonheur, qui fuit et qui renaît tour à tour.
La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
Le jardin des bêtes sauvages
Tout en contournant le récif du Panthéon, je ruminais une question que je devais me poser mille et mille fois par la suite, une question que je sentais déjà familière à toutes mes fibres : « Allons! Qu'est-ce qu'il' y a encore? Qu'a-t-il encore inventé? » Oui, telle était la question qui, plus ou moins bien formulée, s'élevait du fond de mon coeur quand je voyais maman serrer les lèvres jusqu'à les vider de toute cou-leur, ou quand papa préludait en public à quelqu'une de ces colères théâtrales qui avaient fait, qui faisaient encore la terreur du clan.