Christian Jacq
La vengeance des dieux (1) – Chasse à l’homme
Le jour s’est levé depuis longtemps sur le Royaume du soleil. Et Kel, le jeune scribe, s’éveille à peine. Aux yeux de ses chefs, au Bureau des Interprètes, ce retard lui vaudra certainement une forte sanction – une bagatelle en comparaison du sort réservé à ses collègues plus ponctuels : car la mort a frappé et l’illustre Bureau ne compte pas un seul survivant. Pris de panique, le jeune homme s’enfuit, non sans emporter le papyrus crypté à l’origine de ce carnage… Pour les autorités, cela équivaut à signer son crime. Dans sa cavale, Kel n’aura d’autre choix que de décoder le manuscrit. Et déjouer le complot qui, en haut lieu, menace les valeurs ancestrales d’une Égypte livrée aux usurpateurs…
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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