Sophie Kinsella
L’accro du shopping attend un bébé
Du cachemire sinon rien ! Becky est enceinte et s’il est une chose qu’une fashionista de son calibre peut se jurer, c’est bien d’éviter les couches recyclées à bébé Brandon. Ce sera de la layette griffée, le top de la tétine, le nec plus ultra du pyjama branché. Sa carte bleue chauffe déjà que l’échographie n’a pas encore révélé le sexe de l’enfant ! Qu’importe. La seule et unique question importante : à combien s’élève le découvert autorisé d’un placenta ?
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Chansons de salles de garde
1971 – 210 pages – Exemplaire JU 373 parmi les 1000 imprimés spécialement pour Jacques Trinckel, inspirateur de ce livre. Exemplaire relié cartonnage imitant le maroquin. … Illustrations : compositions originales de Dubout. … 47 chansons, avec paroles, illustrations en couleurs et partitions. Jubilatoire !
Ma vie, mon oeuvre, mon scooter
« C’est un livre que j’ai longtemps mûri : l’idée m’en est venue quand j’avais trois ans et demi, pendant que mon père cassait des cailloux en Allemagne, du 9 au 16 novembre 1989. Simplement, pour le publier, j’ai attendu de savoir écrire et d’être légitime – parce que moi, je ne veux pas du soupçon. » J. S.
L’accro du shopping à Manhattan
Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs toujours aussi folle de fringues, ne s’est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être enfin devenue la journaliste financière la plus populaire d’Angleterre si l’on n’en profite pas ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Même s’il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à… New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte ! Aux anges, Becky s’envole avec lui vers ce paradis de la consommation où elle se grise à l’envi de soldes, de marques et de boutiques. L’ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, dans un tabloïd anglais, un cliché de Becky en pleine frénésie d’achats sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à leur crédibilité. Mais la coïncidence est fâcheuse et Becky est sceptique face au hasard…
Comment se débarrasser d’un ado d’appartement
En 2006, Anne de Rancourt, mère admirable de quatre jeunes adolescents, faisait rire la France entière (et certains pays adjacents) avec un inénarrable pamphlet : Comment élever un ado d’appartement ? Cinq ans plus tard, lesdits ados enfin élevés (mal) et devenus grands (dadais) refusent de quitter le cocon familial. L’auteure au bord de la « crise de mère » ne sait plus alors à quel saint se vouer pour enrayer leur « tanguysme » chronique. Il faut que jeunesse se casse ! C’est pourquoi elle imagine des stratagèmes pervers pour les persuader d’aller voir ailleurs « si elle y est ». Il faudra qu’elle leur « pourrisse grave » la vie et qu’elle s’immisce entre autres dans leurs fêtes rituelles pour qu’ils se décident enfin à ouvrir un œil sur ce qui les attend hors du cocon familial. Mais leur mère si aimante acceptera-t-elle de les laisser partir ? C’est tout le paradoxe de ce livre aussi drôle qu’émouvant.

