Henry Winterfeld
L’affaire caius
CAÏUS EST UN ÂNE. La phrase inscrite par Rufus sur sa tablette remporte un grand succès en classe. Mais Caïus rougit de colère. Comment Rufus ose-t-il l’insulter, lui, le fils d’un richissime sénateur ? Mais le lendemain, plus personne n’a envie de rire. La même phrase est tracée en lettres rouges sur la façade du temple de Minerve. Or, dans la Rome impériale, le sacrilège est terrible.
Vous aimerez aussi
En Gaule pendant la paix romaine
Après les campagnes de César, la Gaule pacifiée connaît, pour la première fois, l'unité politique et administrative. Pendant plus de trois siècles, dans la paix et la prospérité, deux peuples, deux styles de vie, vont s'associer, fusionner même, sans pour autant perdre leur caractère propre, et créer ainsi une civilisation originale dont nous sommes les héritiers. Partout les villes se construisent, des monuments s'élèvent et, la verve gauloise venant revigorer le classicisme latin, un art nouveau apparaît, puissant et humain, souvent presque familier, car il puise son inspiration dans les scènes de la vie quotidienne. C'est cette vie de chaque jour que Paul-Marie Duval nous fait connaître, nous entraînant aussi bien dans les villes que dans les campagnes, chez les riches ou chez les pauvres, les intellectuels ou les artisans, les paysans ou les esclaves. Tout un monde surgit. Il a la France pour cadre et nos ancêtres pour peuple.
Bérénice
Bérénice, au centre de l’œuvre de son auteur, en 1670, est une pièce singulière dans la production de Racine : c’est une tragédie où il n’y a pas de sang. Elle paraît peut-être d’autant plus douloureuse. Se séparer est pire ici que mourir. C’est le sort des trois personnages de la pièce : Bérénice, reine qui aime l’empereur Titus et qui devait l’épouser, Antiochus, qui voue un amour sans espoir à Bérénice. Il s’agit seulement de prononcer un mot, si dur, si tendre : adieu.
Lettres de mon moulin
Le Nord de la France, noyé dans les brumes, ignorait le Sud. Alphonse Daudet le lui fit découvrir par ses « Lettres de mon moulin ». La Provence, celle de la mer et celle de la montagne, est apparue soudain avec ses troupeaux, ses belles Arlésiennes et ses parfums. Un siècle plus tard, maître Cornille et son secret, la mule du pape qui retient son coup de pied, le curé de Cucugnan, le sous-préfet aux champs, tous ses personnages vivent encore avec la même intensité. Tristes ou gais, mélancoliques ou satiriques, ces petits textes sont des chefs-d’œuvre de malice, de poésie et d'émotion.
Les portes du diable
Après la mort brutale de ses parents, Martin Hopkins part vivre dans la région du Yorkshire, chez la sinistre Mme Crow. Qu’attend donc de lui cette inquiétante personne ? De mystérieuses cérémonies nocturnes se tiennent dans l’enceinte d’une usine nucléaire désaffectée, à proximité du village. Avec, pour seul indice, l’inscription » Les Portes du diable » griffonné à la hâte sur le mur. Martin et son unique ami, le journaliste Richard Cole, vont tenter de déjouer le terrible complot qui menace la paix du monde.