Caleb Carr
L’Ange des Ténébres
New York, juin 1897. L’épouse éplorée d’un diplomate espagnol engage la détective Miss Sara Howard pour lui venir en aide : sa petite fille a disparu… Immédiatement, l’équipe de Lazio Kreizler se reconstitue autour de Sara, et de déductions en analyses, le profil psychologique du kidnappeur apparaît peu à peu sur leur grand tableau noir. Se dresse progressivement le portrait d’un être dont les mobiles ne sont pas politiques, d’une personnalité en proie à une étrange perversion, d’un tueur d’enfants ayant toutes les apparences de la normalité.
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Revoici « Boro », son insolence et sa désinvolture de héros fitzgeraldien, dans le troisième volet de ses aventures. Nous sommes en 1937, alors que les républiquains cèdent devant les troupes franquistes. La guerre d'Espagne a oublié le photographe-aventurier sur la paille humide d'un cachot, dans les couloirs des condamnés à mort, parmi les cris des suppliciés.Mais pendant ce temps, dans le Paris du Front populaire, ses amis ne restent pas inactifs. Boro parviendra-t-il à s'évader de sa forteresse et à échapper à son gardien, l'impitoyable Von Riegenburg ? Sauvera-t-il Solana, sa compagne de cellule, farouche passionaria dont la beauté pourrait lui faire oublier la lointaine Maryika ?
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